« Perspectives africaines… » est une réponse aux multiples questions que les Africains se posent au sujet de leur rêve ou leur folle ambition, celle de parvenir un jour à former un État fédéral. Cet essai d’Ayéfoumi Marcellin Atsou, paru aux Éditions Séguima-Sénégal est un pur régal de 125 pages qui immerge le lecteur dans le rêve nourri par les pères des indépendances africaines.
La formation d’un État fédéral tel que voulu, passe par la promotion de l’idéologie politico-économique que les pères des indépendances avaient tant clamé qui n’est rien d’autre que le panafricanisme. Avec les questions de l’heure, le panafricanisme se présente à tout jamais comme une idéologie, un projet d’un vivre d’ensemble partagé tant nourri par les Africains qui aspirent constamment à la formation d’un État fédéral. Les moyens de mise en œuvre doivent être explorés au risque que ce rêve, ne se réduise à une simple illusion. L’entreprise de ce modeste essai s’est offerte à l’auteur comme une aubaine au moyen duquel, il était opportun de réfléchir sur cette problématique avec de nouveaux outils, de nouvelles méthodes permettant de redonner au continent noir ses lettres de noblesse afin de se faire ensuite une place dans le concert des nations fortes.
Selon Ayéfoumi Marcellin Atsou, la production de cet essai a pour objectif de réfléchir sur le sens du panafricanisme aujourd’hui en Afrique et la place que cette idéologie – typiquement africaine – occupe dans le cœur de chaque Africain. A travers cet essai l’auteur de donne une mission : celle de repenser le fonctionnement des institutions et structures cosmopolitiques africaines, qui, depuis des décennies nourrissent le vœu de parvenir à former un jour un État fédéral. Ce qui s’inscrirait dans la droite ligne de la vision du panafricanisme dont les pères des indépendances auraient bien voulu que l’on puisse à travers cette idéologie former enfin les États-Unis d’Afrique (EAU). « Nous avons jugé nécessaire de penser la problématique de l’intégration africaine sous l’égide d’un type de droit : le droit cosmopolitique et de rechercher par-là même la naissance d’une citoyenneté africaine qui servirait de repère et de référentiel à tous ceux qui croient au devenir de l’Afrique. Car nous pensons que l’Afrique est et reste (toujours) un continent en devenir et en perpétuelle construction », affirme Ayéfoumi Marcellin Atsou.
Togolais, un peu plus de la trentaine, Ayéfoumi Marcellin Atsou est né à Sokodé dans la préfecture de Tchaoudjo au centre du pays et y a fait tout son cursus scolaire, sanctionné par un baccalauréat deuxième partie (BAC II) obtenu au lycée Sainte Marie de Sokodé. Après un bref passage de deux ans en Faculté de droit et sciences juridiques à l’Université de Kara, option droit public international, il se réoriente cette fois ci en Faculté des sciences de l’homme et de la société, notamment au département de philosophie de l’Université de Lomé. Un virage prolifique qui fait de lui aujourd’hui un titulaire du diplôme de Master en philosophie politique et du droit.
Toujours passionné par les questions juridiques, les relations internationales et celles relatives à la justice politique et sociale, il prépare pour l’année prochaine une thèse en philosophie du Droit. Selon une indiscrétion qu’il nous confie, sa thèse portera sur les questions d’intégration et d’organisations régionales et sous régionales.
« Perspectives africaines… » est pour le moment disponible au prix de cinq mille (5.000) francs CFA en joignant les contacts suivants : (00228) 92 34 92 41/ 98 78 19 96.