Le gouvernement togolais a examiné lundi, lors de sa réunion hebdomadaire, présidée par le chef de l’État, Faure Gnassingbé, un projet d’application de la loi n° 2013-011 du 07 juin 2013, et, écouté une communication relative au projet de réorganisation du transport public urbain de personnes par taxi, taxi-moto et tricycle.
Le texte examiné est un projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n° 2013-011 du 07 juin 2013 portant code de la route.
Il vient compléter le dispositif juridique existant, en mettant un accent particulier sur le système de formation à l’obtention du permis de conduire et précise les règles applicables à la circulation routière.
L’adoption de ce projet de décret “contribuera à la mise en œuvre effective des dispositions du code de la route et à la réduction sensible des causes d’accidents”, souligne le communiqué.
Au cours de ces dernières années, le gouvernement a entrepris plusieurs réformes aux plans infrastructurel et juridique afin de mieux garantir la sécurité des usagers de la route.
Il s’agit notamment de pénalités pour conduite en état d’ivresse, mauvais état des véhicules, la surcharge ou encore l’amélioration des états des routes et l’introduction du port de casque pour tous les passagers des engins à deux roues et du permis de catégorie A.
Dans le cadre de la sécurité routière et des passagers, le conseil a ensuite écouté au cours de ses travaux, une communication relative au projet de réorganisation du transport public urbain de personnes par taxi, taxi-moto et tricycle.
Par le biais de cette communication, le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires, Affo Atcha-Dedji, a présenté la mise à jour du cadre règlementaire relatif aux activités de transport urbain en prenant notamment en compte les transports effectués par les motocycles et les tricycles.
D’après les chiffres, le secteur des transports routiers assure plus de 90% des déplacements des personnes et des biens.
Ainsi, pour permettre à ce secteur de jouer pleinement son rôle dans le développement des autres secteurs d’activités et dans le but de consolider les résultats déjà acquis, “il est nécessaire que des actions urgentes y soient menées en général et plus particulièrement dans le sous-secteur des transports routiers“, estime l’exécutif.