Après le décès suspect de soixante-six enfants en trois mois des suites d’insuffisance rénale aiguë en Gambie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis une alerte pour le retrait immédiat des produits soupçonnés partout dans le monde.
Dans un récent communiqué, le Professeur Moustafa Mijiyawa du ministère en charge de la santé et de l’hygiène publique, informe la population de la position du Togo vis-à-vis des médicaments incriminés et de leur laboratoire de provenance.
Les produits mis en cause
Les autorités gambiennes suspectent des sirops contre la toux et le rhume.
Il s’agit de la Promethazine, du Kofexmalin, du Makoff et du MaGrip, du Laboratoire indien «Maiden Pharmaceuticals».
Selon les informations ces médicaments pourraient avoir un lien avec les morts enregistrées en Gambie, une enquête est ouverte.
Prof Mijiyawa éclaire la lanterne
Il est évident que les togolais, à l’image des populations africaines et mondiale s’inquiètent de la présence de ces quatre produits sur le marché médical.
C’est alors que dans son communiqué en date du vendredi 07 octobre dernier, le gouvernement, à travers le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, a tenu à informé l’opinion publique qu’ “à ce jour, ce laboratoire n’est pas agréé par le Togo. Aucun des médicaments en cause n’a obtenu l’autorisation de mise sur le marché au Togo”, après vérification auprès des services compétents.
Par ailleurs, il est indiqué que des instructions ont été données pour s’assurer que ces médicaments ne figurent pas dans les officines et formations sanitaires du pays.
Le ministre invite la population à redoubler de vigilance, en évitant de se procurer des médicaments à travers des circuits non formels et “compte sur le civisme et la vigilance de tous pour éviter des désagréments préjudiciables à la santé publique”.