La situation socio-économique actuelle qui prévaut au Togo, a accentué la volonté de chacun à pouvoir se lancer dans l’auto emploi laissant libre cours à l’érection de petites activités ou habitations sur les espaces publics. C’est la question soulevée au conseil des ministres réuni le 17 octobre 2022 sous la présidence de du chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé.
C’est au travers d’une communication relative à l’occupation anarchique et illégale des emprises des voies présentée par la ministre des travaux publics, Zouheratou Kassa-Traoré ayant pour objet de relever les problèmes auxquels le gouvernement est confronté aujourd’hui dans la gestion des emprises des routes et de proposer des approches de solutions.
En effet, explique l’autorité, la problématique de la gestion des emprises du réseau routier prend de plus en plus de l’ampleur face aux défis nés des occupations anarchiques du domaine public et à l’extension non maîtrisée des agglomérations, au détriment de la sécurité routière.
Il faut noter que l’extension des petits commerces en dehors de toute planification du développement urbain est nettement observée dans plusieurs villes du Togo. Le trottoir sensé être un passage pour les piétons est pour bon nombre de citadins, le principal lieu d’exercice de leurs activités obligeant ainsi les piétons à empiéter sur la chaussée traditionnellement réservée aux automobilistes.
Le gouvernement entend s’acquitter de son devoir de gouvernance urbaine.
À cet effet, “Des mesures et actions sont envisagées pour résoudre cette problématique afin de permettre à notre pays de disposer des villes pittoresques, agréables et attrayantes”, annonce t-on.
Vivement que cela ne soit plus une simple annonce mais soit enfin effective pour garantir et la sécurité et la propreté des espaces publics.