Chaque année, la revue londonien «Lloyd’s List» resence les performances des ports sur la base du trafic de conteneurs de l’année précédente. L’édition 2022 du Togo 100 mondial, révèle que le Togo a amélioré ses performances en 2021 et se retrouve dans le top 5 continental.
Alors que le port autonome de Lomé (PAL) n’a rejoint que pour la toute première fois le palmarès du Top 100 l’année dernière, il s’y est maintenu et mieux, a enregistré une croissance à deux chiffres de son volume.
En effet, en 2021, le PAL a enregistré 1 962 304 d’Équivalent vingt pieds (EVP) contre 1 725 270 l’année précédente. Soit une progression de 13,7 %.
“Pourtant, 2021 a été une autre année marquée par la congestion et les perturbations”, fait remarquer la revue.
Ainsi, au plan continental, le hub togolais se classe 4ème après le port de Tanger Med (Maroc), Port Said (Égypte) et Durban (Afrique du Sud), et alors qu’il passe du 98ème au 96ème mondial.
Avec cette performance, le Togo garde le lead dans la sous-région.
Le port de Lomé a accéléré ces dernières années, ses affaires en grande partie grâce à la contribution
de son client principal suisse MSC, l’une des principales entreprises mondiales dans les secteurs du transport maritime et de la logistique.
La ligne basée à Genève a fait de Lomé, sa destination préférée en Afrique de l’Ouest, reliant le littoral togolais au Mali, Niger et Burkina Faso, tout en proposant des opportunités de transbordement pour la région au sens large.
Jusqu’en 2022, Lomé container terminal (LCT) a fait d’importants progrès dans la mise à niveau
son parc de matériel de manutention, avec l’acquisition de deux grues mobiles et 10 camions porte-conteneurs pour booster sa capacité.
Selon le gouvernement togolais, ces exploits rassurent les acteurs portuaires qui annoncent déjà des projets pour relever les défis du développement et de modernisation du PAL à travers l’acquisition de nouveaux équipements.
Les partenaires prévoient également un investissement de 530 millions de dollars pour porter du simple au double la capacité de la plateforme portuaire togolaise, sur une période de 10 ans.