Au moins six morts et 300 blessés en Turquie et 150 blessés en Syrie, c’est le bilan des nouveaux séismes dans ces deux pays. La terre a encore fortement tremblé en début de semaine alors que les populations sont toujours sous le choc à la suite de celui du 6 février 2023 ayant fait plus de 45.000 morts dans les deux pays.
Mais qu’en sait-on de cette série de séismes qui plonge les habitants de dans cette zone de la planète dans un cauchemar ?
La première secousse, de magnitude 6,4 et avec pour épicentre Defne, un district proche d’Antakya, est survenue à 20 h 04 (heure locale) le lundi 20 février et a été très violemment ressentie par les habitants, selon les témoignages.
Elle a été suivie trois minutes plus tard d’une nouvelle secousse de magnitude 5,8 à Samandag, localité côtière plus au sud.
Séismes dévastateurs
Le premier puissant séisme de magnitude 7,8, s’est déclenché tôt le lundi 6 février suivi quelques heures plus tard par une très forte réplique. Il serait le plus violent des séismes depuis le 17 août 1999, et qui avait causé la mort de 17.000 personnes, dont un millier à Istanbul. De son côté, le président turc, Recep Tayyip Erdogan a qualifié le tremblement de terre de “catastrophe du siècle”.
Outre la Turquie et la Syrie, les habitants du Liban, de Palestine et d’Égypte ont ressenti les secousses lundi soir. Cependant, en Turquie et en Syrie, les conditions glaciales menacent la vie de milliers de survivants qui sont maintenant sans abri, sans eau et sans nourriture.
En effet, les réseaux d’eau ont été en grande partie détruits dans les régions les plus touchées et les villes mettent en place des distributions quotidiennes. La Communauté internationale fait le nécessaire pour apporter son aide aux populations touchée par le catastrophe.
Populations indignées
L’on apprend que 61 avocats ont déposé plainte contre le président turc et une série de hauts fonctionnaires. Tous ces acteurs sont accusés d’homicides par négligence et d’abus de pouvoir, entre autres.
Suite à cette série de séismes, l’opposition, pour sa part, accuse le gouvernement de ne pas avoir suffisamment investi dans les mesures de précaution et dans des constructions parasismiques. Aussi, pense-t-elle que le gouvernement ne l’a pas non plus convaincue par sa réaction apportée à la crise.