L’un des objectifs primordiaux de la création de la CEDEAO est de favoriser la libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace communautaire. Pour ce faire, le Schéma de Libéralisation des Echange (SLE) a été adopté et mise en vigueur depuis 2003. Mais force est de constater que la plupart des femmes commerçantes transfrontalières ignorent ses textes aussi bien que les règles et règlements qui régissent l’import-export. Ce manque d’information fait qu’elles sont souvent victimes de raquettes et extorsion de fond aux frontières. C’est pour les éviter tous ces déboires que l’Association Femme Plus-Togo a organisé dans la semaine du 17 mai dernier des séries de formation à l’endroit des femmes commerçantes transfrontalières des préfectures du Golfe et d’Agoè.
En effet, ces formations se situent dans le cadre du projet intitulé « renforcer la pouvoir d’achat des femmes commerçantes des préfectures du Golfe, Agoè et de Cinkassé qui traversent les frontières » et ont pour objectif d’améliorer leur activité quotidienne qu’est le commerce transfrontalier.
C’est dans ce cadre que 60 femmes commerçantes transfrontalières venues des préfectures du golfe et d’Agoè ont été édifiées sur les facilités du schéma de libéralisation des Echanges (SLE) et des règles et règlements qui gouvernent l’import-export. Pour des raisons liées à la pandémie au COVID-19, chaque séance de formation a regroupé seulement 15 participantes à raison de 2 jours de formation par préfecture.
Au cours de ces séances de formation et d’information il leur a été présenté les avantages qu’offrent le SLE mais également la nécessité de posséder les pièces indispensables pour le passage des frontières sans tracasseries.
Abondant dans cet ordre d’idée, la Directrice exécutive de Femme plus-Togo, madame Hessi Pitalounani a rappelé à ces femmes commerçantes transfrontalières la nécessité de se faire établir l’acte de naissance, pièce maitresse pour la réalisation de la carte d’identité mais aussi de la carte d’opérateur économique pouvant les aider à booster leur activité commerciale.
A la fin de ses formations, ces femmes ont estimé être aguerries et mieux outillées pour mener dorénavant à bien leur activité commerciale. C’est pourquoi, leurs responsables au nom de leurs regroupements respectifs ont tenu à témoigner leur gratitude à Femmes Plus-Togo pour cette initiative salvatrice à leur égard et ont souhaité que ces formations continuent afin qu’elles soient toujours misent aux courent des actualités qui concernent le commerce transfrontalier.
Rappelons que Femme plus-Togo, est une organisation non gouvernementale qui œuvre pour le bien naître des femmes togolaises, en particulier les femmes commerçantes transfrontalières. Il est important également de souligner que ces formations ont été possibles grâce à l’appui financier du Fonds XOESE, fond pour les femmes francophones. Par ailleurs, la seconde activité de ce projet consistera à accompagner 90 femmes commerçantes transfrontalières déjà identifiées pour leur établir des actes de naissance.