Le gouvernement togolais se prépare activement aux élections régionales et législatives prévues pour le 20 avril prochain. Cependant, dans un contexte déjà tendu, il doit également faire face à la propagation croissante de fausses informations, amplifiée par l’adoption récente d’une nouvelle constitution par les parlementaires le 25 mars 2024.
Dans un communiqué conjoint, les ministres de la sécurité et de la protection civile ainsi que le garde des sceaux, ministre de la justice, ont mis en garde contre la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux. Ils ont souligné que la libre expression des opinions est un droit fondamental, mais qu’elle doit être exercée dans le respect des lois en vigueur.
Ces fausses informations, qu’elles soient diffusées délibérément ou par ignorance, sont susceptibles de provoquer des troubles à l’ordre public, ont-ils averti. Les ministres ont rappelé à tous les citoyens que la diffusion d’informations, que ce soit par les médias traditionnels ou sur les réseaux sociaux, doit respecter les principes de déontologie, d’éthique et de vérification des contenus.
Ils ont souligné que la diffusion de fausses informations, la calomnie, la diffamation et d’autres formes de dérives dans l’exercice de la liberté d’expression et du droit à l’information constituent une menace pour la paix sociale, la cohésion nationale, ainsi que pour la sécurité et la stabilité du pays. Ces infractions sont prévues et punies par le code pénal togolais, ont-ils rappelé.
Le communiqué des ministères a également mis en garde contre la complicité dans la diffusion de fausses informations, soulignant que les complices s’exposent également aux rigueurs de la loi. Ils ont appelé à plus de responsabilité dans les actions de diffusion et de redistribution d’informations, notamment sur les réseaux sociaux et autres espaces d’expression publique.