Ce samedi,28 août, dans une banlieue de Lomé à 09h 05’, j’ai fait face à un test. Il s’agissait de mesurer ma capacité de volontariste à « maximiser mon utilité » dans mon couple, comme dans le reste de l’existence. C’est ce que, j’appelle : ‘’ Test d’utilité’’.
Je l’ai subi avec une certaine franchise au front devant le Maire car j’espère élever « mon niveau d’utilité » au-dessus de ce qu’il serait si je restais célibataire. Et comme j’étais en concurrence pour trouver le meilleur conjoint, on peut en déduire l’existence d’un « marché » de ce mariage. Il s’agit d’un marché sans prix dans lequel moi, P. Alexis, j’ai classé ma partenaire potentielle selon un ordre de préférence. C’est ce que, j’appelle : ‘’la théorie des préférences sentimentales’’.
Ma préférée, c’est Merveille. C’est avec elle je vise réaliser à la fois une consommation et une production jointes. Merveille est une femme de fond, forte et indépendante. C’est ce que, j’appelle ‘’Femme d’utilité’’.
Pour parler comme l’économiste américain Gary Becker, je dirais que le mariage obéit à un calcul « coûts/utilité » reposant sur une comparaison entre la satisfaction sentimentale et monétaire, d’une part, et le désagrément lié à certains aspects de la vie commune et au coût de sortie que représente le divorce, d’autre part.
Alors, je me dis avec une marge d’erreur non significative que, le mariage est un test d’utilité : Il est un marché comme les autres, avec une offre, une demande, une concurrence parfois féroce. J’optimiserai mon utilité tous les jours pour une satisfaction optimale de ma femme Merveille, pour garder notre flamme intacte…C’est ce que, j’appelle : ‘’le plan de maintenance du couple’’
Alexis PATATCHI dit Pareto91 !