Du 26 au 28 mai 2025, le Palais des Congrès de Kara accueille un atelier de sensibilisation organisé par le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière (MATDCC), à travers le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT), avec l’appui de la coopération allemande (GIZ). L’objectif de cette rencontre est de renforcer l’implication des acteurs régionaux dans le suivi des dotations du FACT.
Ce rendez-vous de haut niveau réunit les gouverneurs, présidents de conseils régionaux, secrétaires généraux et autres parties prenantes autour d’un objectif commun : assurer un meilleur suivi des investissements financés par le FACT.
Piloté par le Secrétariat Technique de la Commission de Gestion du FACT (SG-CG-FACT), cet atelier de trois jours vise à établir un cadre d’échanges et de coordination entre représentants de l’État et exécutifs régionaux. L’ambition est claire : accroître la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources transférées aux collectivités territoriales.
C’est dans cet élan que les travaux du dit atelier ont été officiellement ouverts par le gouverneur de la région de la Kara, le Gal. Komlan Adjitowou. Dans son discours, il a salué le leadership du président Faure Essozimna Gnassingbé, soulignant « son engagement à faire du Togo un pays intégralement décentralisé ».

« Le FACT finance à la fois les communes et les régions », a rappelé Dr. Siangou Koumtchane, secrétaire technique du FACT. « Il est essentiel de faire connaître ce mécanisme aux bénéficiaires, notamment les régions, mais aussi à ceux chargés du suivi », a-t-il ajouté.

Au cœur des échanges : les modalités de fonctionnement du FACT, le rôle de chaque acteur dans la chaîne de gestion et de contrôle, et la nécessité d’une redevabilité renforcée. Le gouverneur de la Kara a mis en lumière l’importance de l’article 76 de la loi sur la décentralisation et les libertés locales, qui attribue aux gouverneurs une mission de tutelle mêlant assistance, conseil, contrôle administratif et technique.
Pour Bakem Teba Blakinam, président du Conseil régional de la Kara, cet atelier constitue une avancée notable :
« J’éprouve un sentiment de satisfaction. Nous avons été investis d’une mission de développement régional, et pour cela, il fallait un fonds d’appui. L’État a jugé nécessaire de mettre à notre disposition ces investissements, pour améliorer les conditions de vie des populations. »

Cette rencontre s’inscrit dans le processus d’opérationnalisation des régions et de consolidation de la décentralisation au Togo. À travers le FACT, l’État entend doter les collectivités des moyens nécessaires pour mener à bien des projets structurants au service des citoyens.