Les choses se précisent pour la libération totale de l’ex-chef d’État burkinabè. Le gouvernement de transition dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sawadogo Damiba, a donné une position favorable quant à la libération totale du Président Roch Kaboré.
“Faisant suite à son communiqué du 06 avril 2022, le Gouvernement du Burkina Faso réaffirme la libération totale de l’ancien Chef d’Etat, Roch Marc Christian KABORE”, ont indiqué, les autorités de la transition dans un communiqué en date du 02 juillet.
En effet, le 06 avril dernier, l’ancien président Roch Kaboré avait effectivement regagné l’une de ses résidences à Ouagadougou, après le coup d’état du 24 janvier 2022. Mais il est gardé depuis lors sous surveillance pour des raisons sécuritaires selon la transition.
Ce rappel à l’endroit de l’opinion nationale et internationale, “s’inscrit dans la dynamique du renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale”, affirme le communiqué.
Il faut rappeler que cette décision intervient à la veille de la session ordinaire des chefs d’États de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) réunis à Accra, afin de statuer sur les sanctions concernant le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, trois pays où les militaires ont pris le pouvoir par coup d’État.
Pour la Coordination des organisations pour la libération de Roch Marc Christian Kaboré, ce communiqué de la transition est une ruse de l’opinion nationale et internationale.
“Le 03 juillet 2022, la junte militaire devra libérer l’ex Président, faute de quoi, la coordination s’engagera avec détermination vers des actions de protestations populaires partout où besoin se fera.” a indiqué cette coordination dans un communiqué ayant succédé celui du gouvernement burkinabè.
Yvette S.