La communauté de Kakou Siodè, Pyadè et Bohou a organisé la danse « Kamou » le mardi, 02 janvier sur le terrain de l’EPP Bohou Adjamada dans la commune Kozah 2, ceci à l’orée de la nouvelle année 2024.
Cette danse culturelle s’inscrit dans le cadre de la célébration des festivités marquant la fin d’année. L’objectif est de remercier Dieu pour sa protection à l’endroit du peuple Togolais en général et en particulier envers la population du canton Bohou tout au long de l’année écoulée. Il s’agit également pour l’initiateur d’amener la jeunesse à s’intéresser à la culture et de soutenir la politique de la non-violence et de paix du chef de l’Etat.
Tout a commencé par le regroupement des danseurs dans un accoutrement propice à la danse « Kamou », des batteurs de tam-tam muni de leurs instruments, ainsi que les visiteurs. Il sonnait 16 heures lorsque le chef canton dans son bazin bleue, chapeau vert sur la tête, entouré des cadres du milieu et des fluteurs ont pris d’assaut le terrain de l’EPP Adjamada pour exécuter au rythme du tam-tam, au son des flutes, castagnettes et sifflets la danse Kamou.
Là, les enfants, adultes ainsi que les femmes chantaient et poussaient des cris de joie les jeunes, dans leurs haillons esquissaient des pas de danse faisant des tours dans une ambiance festive.
Pour le chef canton de Bohou, Touka Kpatcha cette danse « Kamou » est organisée chaque 2 janvier de l’année pour prôner cohésion sociale en exhortant la jeunesse au vivre ensemble. C’est aussi une manière pour cette communauté de salué la politique de paix prônée par le chef de l’Etat.
Soh Magnouléleng, membre de l’association Gnonzi-Piré, a indiqué qu’à travers manifestation, la jeunesse de Bohou entend soutenir la politique du chef de l’Etat qui a fait de la culture une pierre angulaire au socle du développement. Il a rassuré l’adhésion de la jeunesse à la politique de développement et de vivre ensemble, la réconciliation inscrite à la feuille gouvernementale 2020-2025.
La danse s’est déroulée en présence des autorités traditionnelles, les cadres natifs dont Dr Magnangou, des amoureux de la danse traditionnelle Kamou, des visiteurs ainsi que du grand public.
Ahoro François, correspondant à Kara