Les océans, les rivières, les lacs ainsi que toute activité économique qui leur est liée jouent un rôle essentiel dans la vie de quelques millions de personnes au Togo. Le gouvernement a élaboré un plan quinquennal de plus de 205 milliards FCFA à injecter dans l’économie bleue, afin de la développer davantage et surtout la redynamiser.
Dans le vaste projet de développement socio-économique que porte le pays, l’économie bleue occupe elle seule une place stratégique, car 70% des activités économiques sont liées à la façade maritime et le pays en tire plus de 75% de ses recettes fiscales.
Notons que lorsqu’elle est mieux structurée, l’économie bleue peut constituer un grand pôle de croissance, un outil de création d’emplois et d’amélioration des conditions de vie des habitants. En effet, cela passe par le développement de la pêche, de l’aquaculture, du tourisme, des transports et des ports maritimes.
Courant du premier trimestre, un document en fond de promotion de l’économie bleue a été validé en ce sens lors d’un atelier de validation national, réunissant divers acteurs clés du secteur à Lomé. Ce plan prévu sur cinq ans, pèse 205,54 milliards FCFA.
Il s’agit de façon spécifique de garantir dans chaque région des moyens efficaces supplémentaires mis à disposition des travailleurs pour vivre de leurs efforts.
Les autres objectifs de ce plan quinquennal innovant sont l’accélération de la mise en œuvre des réformes indispensables au secteur en ce qui concerne les capacités de prévention et l’arsenal juridique et la contribution efficace au développement national.
C’est également l’occasion pour le Togo de faire face et de mieux gérer les changements climatiques qui affectent toutes les ressources liées à l’eau.
En rappel, au Togo, la pêche joue particulièrement un rôle important dans l’économie nationale. Selon les informations officielles, le secteur de la pêche génère plus de 20.000 emplois et contribue à environ 4,5% du Produit Intérieur Brut (PIB).
Chiffré à 6.687.015 tonnes en 2022 contre 4.129.423 tonnes en 2021 et 3.456.407 en 2020, le secteur de la pêche connaît une croissance significative ces dernières années.
La production halieutique a donc enregistré l’année dernière une augmentation remarquable de 50 % non seulement grâce à l’ouverture du nouveau port de pêche et son nouveau marché aux poissons, mais aussi grâce à la mise en œuvre de nouvelles dispositions de travail pour les pêcheurs et les mareyeuses.