L’annonce de la disparition de maman Blanche Odia Kandolo Tunasi, épouse du célèbre pasteur Marcello Tunasi survenu le mercredi 12 juin dernier et conduite à sa dernière demeure le 17 juin 2024, a provoqué une onde de choc au sein du monde chrétien et largement au-delà.
Des Antilles en passant par la caraïbe, l’Amérique, l’Europe, l’Asie et l’Afrique, les réactions, vagues d’émotions, en passant par les témoignages, et marques de sympathies ont été légions. Cette mobilisation à l’échelle planétaire révèle l’impact que la discrète maman Blanche Odia Kandolo Tunasi avait malgré sa vie éphémère.
Femme d’une extrême simplicité et discrétion, Blanche Odia Kandolo Tunasi a su faire l’unanimité après son rappel vers la patrie céleste. En une semaine, pas un jour ne s’est écoulé sans que la toile ne vibre par les extraits vidéos et photos parfois individuelles de l’illustre disparue où accompagnées de son époux.
« Moi je n’ai pas de grands rêves comme d’autres femmes. Et ça ne regarde que moi. Mon rêve, c’est d’accompagner mon mari et d’élever mes enfants. Ce qui me fait gémir et pleurer sur mes genoux, c’est de prier en disant : Seigneur, la mission que tu as mise sur cet homme (mon mari), j’aimerais l’aider à l’accomplir. Je viens dans sa vie pour l’aider à accomplir la mission de Christ. », avait-elle laissé entendre au détour d’une émission.
C’est donc dire que Blanche Odia Kandolo Tunasi avait décidé d’être cette aide semblable désignée par le créateur pour son époux le pasteur Marcello Tunasi.
Le riche parterre d’autorités spirituelles et politiques présentes (à l’instar du président Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo) aux obsèques de maman blanche à Kinshasa quelques jours seulement après son départ, ainsi que le nombre d’internautes ayant suivi en direct sur les différents canaux digitaux les adieux à maman blanche sont des indicateurs de l’impact mondial de cette femme qui a su allier sobriété, discrétion, diligence et beauté intérieure.
Blanche Tunasi n’avait pas d’immenses richesses, n’était pas une riche propriétaire, ni une femme sous les feux des projecteurs, ou une figure bling-bling. Toutefois, ce sont uniquement ces œuvres qui ont parlé pour elle et l’ont révélée à l’annonce de son départ vers la patrie céleste.
Blanche Odia Kandolo Tunasi a par sa qualité de vie su inspirer un profond respect, forcer l’admiration et l’unanimité autour de sa modeste personne. Les nombreux témoignages sans filtre y compris de personnes plus âgées qu’elle l’ayant côtoyée quelques rares fois, ont révélé une personne empreinte de nombreuses vertus et de valeurs. Au vu de ce qui précède, l’on pourrait dire sans abuser que maman Blanche a atteint le but de Dieu pour sa vie.
« Réussir sa vie ce n’est pas vivre longtemps, ce n’est pas avoir des enfants, être populaire ou célèbre, mais c’est avoir reflété de son vivant le Christ. Maman Blanche a rendu Dieu visible dans son époque et dans sa génération » a déclaré l’apôtre Yvan Castanou au cours de la veillée funèbre de l’illustre disparue.
Si par sa vie, maman Blanche a éclairé et brillé non comme une étoile filante, mais comme une étoile brillante dont la lumière continue d’inspirer les vivants, son départ brusque et inopiné a également uni et réconcilié tous les pasteurs de la RDC, y compris ceux qui étaient divisés.
Au-delà de la douleur et de l’arrachement à l’affection de sa famille biologique et spirituelle, le départ de Blanche Odia Kandolo Tunasi a engendré une course dans le monde chrétien : une course non pour le matériel, non pour les richesses terrestres, mais pour le salut éternel.
L’on peut sans nul doute dire que le témoignage de la vie qu’elle a menée reste et restera un encouragement pour plusieurs à œuvrer sur cette terre pour Dieu de tout cœur, car le temps qui nous est donné ici-bas n’est pas le même pour tous ! Chaque heure et chaque jour de nos vies comptent !