Après la crise qui a secoué le comité national olympique du Togo (Cno-Togo), ses membres se retrouvent le 19 décembre prochain pour procéder au renouvellement de leur instance dirigeante, afin de ramener la normalité dans la maison. Deux candidats en lice, tous deux membres du bureau sortant en l’occurrence, Germain Wona et Déladem Akpaki respectivement conseiller et secrétaire général de l’institution.
Wona, un homme de réseau
Wona Germain, qualifié d’homme de la situation par ses supports et réputé homme de réseau, part favori de ce duel de titan. Pétri d’une grande expérience dans le monde du sport, l’homme a été ancien président du football club d’Agaza avec à la clé un award de meilleur président de club, ancien président de la fédération nationale de basketball du Togo (fnbt), membre d’honneur de plusieurs fédérations, président de la commission marketing et sponsoring du cno-Togo entre 2006 et 2008, ancien conseiller du ministre des sports et des loisirs du Togo et chevalier de l’ordre national du Mono.
Son entourage parle d’un homme très discret, humble, affable et patient qui apaisait les réunions sans issue au cours de la mandature du bureau sortant, à en croire les témoignages. Sa générosité fait de lui quelqu’un qui n’hésite pas à mettre la main à la poche tant qu’il s’agisse de l’intérêt national tant son amour pour son pays est débordant. A titre d’exemple, c’est lui qui a de sa poche honoré les frais d’organisation de la fnbt à la fédération internationale de Basketball permettant à notre pays d’abriter les deux premières éditions de la coupe d’Afrique des nations de basketball du trois contre trois. « Grand artisan du centre Olympe Africa, la quote-part de l’Etat togolais pour la construction du musée olympique du cno-Togo a été remis par monsieur Wona Germain », nous confie un de ses proches collaborateurs, qui précise à l’occasion que nombre de fédérations ont bénéficié des largesses de l’homme en matière d’équipements.
Entouré de grosses pointures du sport togolais comme Romain Tagba, président de la fédération togolaise de tennis, André Bivaina Goungou, président de la fédération nationale de Basketball du Togo, Bernard Walla, président de la fédération togolaise de lutte, Frank Klutsè de la fédération togolaise de Taekwondo, Emmanuel Ramanou, vice-président du bureau sortant, pour ne citer que ceux-ci, Wona Germain nourrit une vision nouvelle pour le prochain mandat s’il est élu. L’homme ambitionne de promouvoir une bonne gouvernance pour l’institution à travers une révision profonde des textes du cno-Togo, une gestion transparente des finances, une collaboration plus étroite avec toutes les fédérations nationales sportives, un accompagnement plus accrue des athlètes grâce aux bourses et stages etc…
S’il possède un carnet d’adresses riche et varié, cela pourrait-il suffire face à son challenger Deladem Akpaki qui semble imperturbable?
Akpaki, un challenger serein
L’actuel président de la fédération togolaise de judo, et secrétaire général du comité national olympique du Togo se distingue par sa discipline et sa rigueur. Officier de l’ordre du Mérite et chef d’entreprise, il a toujours prouvé son amour pour le Judo à travers de nombreuses initiatives. Favorable à une tête à tête avec son adversaire qui n’a pas encore eu lieu, il semble dégager une assurance et une sérénité qui pourront lui être avantageux pour l’élection. Egalement au nombre de ses soutiens de taille, il peut aussi compter sur le col Guy Akpovy, président de la fédération togolaise de football présent dans son escarcelle. Si tout comme son alter ego, il est dans un intense lobbying, personne ne peut prédire qui sortira vainqueur de ce duel inédit au soir du 19 décembre 2020. Que le meilleur gagne !