Le processus en vue des prochaines élections législatives et régionales prévues cette année au Togo suit son cours normal. À la suite du recensement électoral qui s’est déroulé du 29 avril au 14 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce l’opération d’apurement du fichier électoral.
91 mille dossiers de potentiels doublons
L’exercice d’apurement consiste au croisement et à la vérification des données biographiques ainsi que biométriques telles que les noms, prénoms, photo, empreintes digitales, etc.
Son objectif principal est de détecter de possibles inscriptions multiples et indus. En ce sens, la CENI fait mention de quelques 91 mille dossiers de potentiels doublons répertoriés.
L’autre vision de l’apurement, selon l’institution en charge des élections nationales, est de procéder au traitement administratif de ces données.
L’opération de nettoyage est recommandée par le code électoral en son article 61 qui dispose que lorsqu’il est constaté qu’un électeur est inscrit sur deux ou plusieurs listes, seule la dernière inscription est prise en compte. Il est procédé d’office à sa radiation sur les autres listes.
Aussi, lorsqu’un même électeur est inscrit plusieurs fois sur la même liste, il ne doit y subsister qu’une seule inscription, précise le code électoral.
En cas de fraude liée à l’inscription sur les listes électorales, c’est l’article 123 qui relève les différentes dispositions pénales possibles encourues.
Cette étape laissera place à l’affichage des listes électorales provisoires obtenues après laquelle les inscrits iront vérifier les informations les concernant pour d’éventuelles réclamations.
Au terme de la phase de vérification et de réclamation, va s’ouvrir la période du contentieux sur les listes électorales.
Il faut rappeler que la CENI espère aboutir à des listes électorales qui respectent le principe sacro-saint d’« un électeur, une voix », fondamental pour des élections crédibles.