Évaluation des politiques et des institutions : L’exploit du Togo en Afrique (CPIA 2022)

En matière de réformes et de gestion publique, le Togo continue d’améliorer ses performances. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques publiques en Afrique (CPIA 2022), publié récemment, le pays se révèle comme étant celui qui a enregistré la plus forte augmentation de sa note sur le continent africain.

 

Dans ce rapport, pour le compte de l’année précédente, la Banque mondiale confirme une nouvelle fois la progression du Togo dans les questions relatives à la gestion économique, du secteur public et des institutions ainsi que celles des politiques structurelles, d’inclusion sociale et d’équité.

Selon les statistiques de l’institution de Breton Woods, le score du Togo passe de 3.0 en 2016 pour s’établir à 3,7 points en 2022.

Bien qu’il y ait encore des défis à relever au niveau des institutions du secteur public et de la gestion du secteur financier, le pays s’illustre particulièrement sur les indicateurs de la gestion économique, des politiques structurelles, ou encore des initiatives d’inclusion sociale et d’équité.

 

Dans le top 5 africain

Avec ce score, le pays se positionne désormais dans le Top 5, partageant la cinquième place avec le Sénégal et la Côte d’Ivoire (tous avec un score de 3,7), parmi les 39 États évalués au niveau régional et éligibles aux ressources l’IDA.

Sur le continent, le score le plus élevé revient au Rwanda et au plan sous-régional (occidentale et Centrale), le Togo occupe la troisième place.

 

Résultat des réformes engagées cinq ans plutôt

Pour le Togo, ce progrès, salué il y a quelques jours par le Représentant résident de la Banque mondiale au Togo, Fily Sissoko, est surtout le fruit du vaste programme de réformes institutionnelles et économiques initié par le Président de la République, Faure Gnassingbé, depuis 2017.

La ministre Sandra Ablamba Johnson

Les avancées enregistrées par le Togo dans le classement CPIA depuis 2017 reflètent les bénéfices tangibles des réformes institutionnelles et économiques impulsées sous le leadership du Chef de l’Etat, Son Excellence Faure Gnassingbé. Non seulement cette hausse est notable en comparaison avec la tendance générale en Afrique, mais elle nous encourage également à poursuivre nos efforts “, a expliqué la ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République Togolaise, Sandra Ablamba Johnson.

Selon les informations officielles, en matière de Gestion économique, le Togo a amélioré son cadre de politique budgétaire en totalisant un score de 4 contre 3.5 l’année précédente. Cette amélioration est soutenue par l’adoption depuis quelques années du budget programme, la résilience du pays dans la gestion des différentes crises et la poursuite de l’assainissement des finances publiques.

Pour ce qui de la Politique d’équité et d’inclusion sociale, le pays a été particulièrement performant en matière de Politiques et institutions axées sur la durabilité écologique, où il obtient un score de 4,5 contre un score de 4 en 2022. Cette performance se justifie par l’adoption des textes de mise en place du fond vert pour le climat, le vote de la Loi sur l’aménagement et la mise en valeur du littoral, l’implémentation des projets de sauvegarde environnementale (WACA et REDD+), etc.

Par ailleurs, les réformes réalisées en matière de politiques commerciales, d’amélioration du secteur financier et d’amélioration du cadre de l’environnement réglementaire des entreprises, ont contribué à l’accroissement du score des Politiques structurelles, de 3,3 en 2021 à 3,8 en 2022.

Il s’agit notamment des réformes significatives dans les services commerciaux et logistiques, y compris l’adoption d’une loi d’orientation du secteur des transports et la poursuite de la numérisation des procédures douanières, de l’introduction de la loi sur l’affacturage, d’une nouvelle stratégie d’inclusion financière, de l’utilisation efficace des bureaux de crédit et de la privatisation de l’International Business Bank Togo.

Il faut noter que ces améliorations significatives de la gouvernance publique ont favorisé une hausse de plus de 380% des ressources mobilisées auprès de la Banque mondiale.

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