Le processus de décentralisation au Togo entre dans une nouvelle phase capitale avec l’atelier de validation du rapport diagnostic sur la politique nationale de décentralisation pour la période 2024-2034, tenu les 11 et 12 décembre à Kara.
Cette rencontre, présidée par le ministre de l’Aménagement et du Développement des territoires, Gomado Koamy Gbloèkpo, est une initiative du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, avec le soutien technique et financier de la coopération allemande GIZ à travers le Programme de Décentralisation et bonne Gouvernance (ProDeG IV).
Cet atelier a mobilisé des acteurs clés, notamment des gouverneurs, préfets, maires, ONG, membres du comité technique de suivi, et des consultants.
L’objectif était de soumettre le rapport diagnostic à l’appréciation des participants afin d’intégrer leurs observations. Ce document constitue le résultat d’une évaluation approfondie du processus de décentralisation depuis 2016, mettant en lumière les avancées, les défis, et les opportunités à exploiter dans une perspective d’amélioration à l’horizon 2034.
Un rapport au cœur des enjeux de développement local
Le rapport diagnostic aborde des thématiques telles que la gouvernance locale et l’autonomie des collectivités territoriales ; le financement des collectivités et le transfert des compétences de l’État ; la participation citoyenne à la gestion des affaires locales ; l’architecture administrative et spatiale des territoires.
Ce diagnostic, selon le ministre Gomado Koamy Gbloèkpo, constitue une base solide pour bâtir une politique actualisée, alignée sur les ambitions du gouvernement en matière de développement durable et inclusif.
Des partenaires engagés et un appui stratégique
Le chef de la composante 3 du ProDeG IV, Ba Nabine Mocktar Sangbana, a salué l’engagement des parties prenantes et le soutien politique du gouvernement togolais à ce processus. Il a souligné l’importance d’une coopération renforcée pour relever les défis liés à la décentralisation.
Le directeur de la Décentralisation et des Collectivités locales, Pali Essossinam, a rappelé que l’actualisation de la politique nationale de décentralisation reflète la volonté de l’État de promouvoir une gouvernance locale équilibrée et résiliente.