Ce jeudi 16 mai 2024, s’est ouvert à Tsévié dans la préfecture du Zio, l’étape de la région maritime de l’atelier de renforcement des capacités des cellules genres relais de la Cellule Focale Genre (CFG) du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires (MATDDT) et de son ministère délégué du développement des territoires (MDDT). Cette activité, organisée avec le soutien technique de la GIZ à travers son programme Gouvernance et Décentralisation (PRODEG IV), marque une étape importante dans l’intégration du genre dans les politiques, programmes et projets des préfectures, communes et chefferies traditionnelles de la région maritime.
Pendant deux jours, cette session de formation a réuni les représentants des préfectures, communes et chefferies traditionnelles de la région Maritime, excepté le Grand Lomé. Elle est placée sous le thème : «Intégration du genre dans les politiques, programmes et projets des préfectures, communes et chefferies traditionnelles : Rôle et mission des CFG».
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général de la préfecture du Zio, Bandékine Yendoubé, représentant le préfet du Zio. Il a officiellement lancé les travaux de la session au nom du ministre de l’administration territoriale.
À travers son message, il a exprimé sa gratitude aux partenaires et participants, et a rappelé les étapes précédentes de ce processus de formation, ayant déjà couvert les régions des savanes, de la kara, centrale, et plateaux-est et ouest.
Mme Thérèse Namalo Gnaku, présidente de la Cellule Focale Genre, a, à son tour, livré une allocution inspirante et mobilisatrice, soulignant l’importance de cet atelier et la nécessité d’intégrer le genre à tous les niveaux de gouvernance.
Selon elle, le concept genre est devenu une réalité qu’aucun pays au monde ne peut négliger s’il aspire à un développement inclusif et durable. Ce concept doit être intégré dans toute action planifiée, y compris la législation, les politiques, programmes et projets dans tous les domaines et à tous les niveaux.
Mme Gnaku a également insisté sur le fait que l’intégration du genre n’est pas l’affaire des seuls membres de la CFG, mais une responsabilité collective, avant d’exhorter les responsables de chaque structure à soutenir activement les points focaux genre dans leur mission.
L’un des formateurs de la session, Dr Jules Yaovi Wahare, chargé d’études au MDDT a expliqué lors de l’atelier, qu’il est prévu quatre modules principaux. Les modules ont porté sur la compréhension du concept de genre et sa différence par rapport au sexe ; la politique nationale d’équité et d’égalité des genres ; les stratégies pour intégrer le genre dans les stratégies, les programmes, les projets et les activités ; et le rôle et mission des points focaux genre, afin qu’ils puissent veiller à ce que le genre soit effectivement pris en compte dans leur structure respective.
” L’objectif est de faire du genre une réalité concrète, plutôt qu’une simple théorie. “, a-t-il soutenu.
Pour sa part, le représentant de la GIZ-Togo, monsieur François Nussbicker, expert coopérant au programme ProDeG IV, a exprimé ses félicitations aux autorités togolaises pour leur engagement. Il a souligné l’importance de cette session de formation en tant que première étape vers une intégration du genre dans les projets et les politiques publiques, favorisant ainsi la promotion de l’égalité et de l’équité entre les genres.
Par ailleurs, M. Nussbicker a réaffirmé la disponibilité et l’engagement de son institution à soutenir toutes les actions visant à promouvoir l’intégration du genre dans les politiques et les projets de développement local au Togo.