Le monde entier célèbre chaque 08 mars la journée internationale de la femme. Le thème retenu pour cette année est dénommé « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». En prélude à cette célébration, le Réseau des Femmes de l’Enseignement Supérieur (ReFEST) a organisé le vendredi 04 mars 2022 à l’institut Confucius de l’université de Lomé, une table ronde autour du thème « le leadership de tous les acteurs dans le monde académique ».
Selon les premiers responsables du ReFEST, l’objectif est de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout préparer l’avenir et les opportunités qui s’offrent aux futures générations de femmes.
Pour ce faire, 4 intervenants à savoir : Dr Kuagbenu, Dr Abbey, Dr Sokpoh et Mme Allowakinnou ont tour à tour galvanisé les femmes participantes sur leur potentiel avant de se prêter à la séance des questions réponses qui a clos le débat .
A l’ouverture des travaux, la deuxième vice présidente de l’Université de Lomé, Mme Kafui Kpégba a réitéré au nom du président de l’Université de Lomé, l’engagement et le soutien de l’Université de Lomé à la cause du ReFEST qui ne cesse de mener des initiatives en faveur de la promotion des droits des femmes de l’enseignement du supérieur.
Selon la présidente du ReFEST, Madame d’Almeida Ayélé Fafavi, il s’est agi autour de cette table ronde de mûrir les réflexions sur les acquis à conserver en matière des droits de la femme en général et de la femme de l’enseignement du supérieur en particulier, le reste à acquérir et les stratégies pour leur acquisition. « Les femmes méritent une autonomie financière et une place de choix sur le marché de l’emploi » a-t-elle indiqué.
Pour rappel, le ReFEST est une association à but non lucratif créée en 2019 et qui s’est donnée pour mission de contribuer à l’épanouissement des femmes de l’enseignement supérieur au Togo. Elle ambitionne entre autre promouvoir la culture de l’excellence et du leadership féminin auprès des enseignantes du supérieur, favoriser auprès des apprenantes le goût et l’excellence dans les études en particulier de l’enseignement supérieur et contribuer à une meilleure représentativité des femmes de l’enseignement supérieur au niveau des instances de décisions académiques et universitaires.