Ces dernières décennies, la planète est confrontée à de nombreux défis concernant la pollution marine, le réchauffement climatique, la consommation durable ou la criminalité contre la vie sauvage pour ne citer que ceux-ci. C’est donc à juste titre qu’en 1972, l’assemblée générale des Nations Unies a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement (JME). Cette journée n’est pas passée sous silence dans notre pays. En prélude donc, l’Association togolaise des journalistes engagés pour l’environnement (ATJ2E), l’association ‘’Reboisons vite le Togo’’ (RVD) et l’association ‘’ Jeunes Volontaires Engagés pour le Développement Intégrale Afrique’’ (JVEDIA) ont procédé le 04 juin dernier au reboisement d’une partie du site de la polyclinique d’Agoè Démakpoè.
Cette année, le thème de la JME,‘’ Une seule Terre ‘’, appelle à des changements transformateurs dans les politiques et les choix pour permettre un mode de vie plus propre, plus vert et durable en harmonie avec la nature. C’est dans cette optique que ces 3 organisations de la société civile ont voulu joindre l’acte à la parole en mettant en terre une trentaine de jeunes plants de ‘’Terminalia Superba’’.
Cette démarche des professionnels qui se veut comme un engagement de ceux-ci à apporter leur pierre à la protection de l’environnement, se tient également dans le cadre de la campagne nationale de reboisement initiée par le gouvernement qui ambitionne couvrir de forêt le quart du territoire national d’ici à l’horizon 2025.
Le choix des plants de ‘’Terminalia Superba’’ n’est pas fortuit. En effet cette espèce à haute valeur calorifique est bien indiqué pour créer un puits de carbone en plein centre-ville.
Selon le président de l’ATJ2E, Hector Nammangue, l’une des raisons ayant motivé le choix de la polyclinique d’Agoè Démakpoè est qu’elle est à proximité de la ville et ceci permettra que chaque membre de l’association puisse venir faire le suivi des plants mis en terre. « Ce site a été pour nous, un site de référence. Il a été aménagé. Et c’est important de créer une ceinture verte pour pouvoir sécuriser d’abord le site et réunir les conditions qui pourront réduire les odeurs. Le ‘’ Terminalia Superba’’ étant une essence à croissance rapide, nous voulons constituer un puits de carbone pour la rétention du gaz carbonique pour ensuite libérer l’oxygène », a indiqué Hector Nammangue.
Pour sa part, le président de l’association RVT dont le centre de production de plants est mitoyen à la polyclinique d’Agoè démakpoè, s’est réjoui de la présence effective des professionnels des médias sur des actions de terrain. « Nous avons l’habitude de voir des journalistes à l’œuvre sur des reportages, mais aujourd’hui nous les avons vu en tenue décontractée pour reboiser, ça sort de l’ordinaire. Nous espérons que cela va se poursuivre et qu’ils vont également se charger de venir par moment faire le suivi des plants mis en terre », a-t-il souhaité.
A l’occasion, le président de l’association JVEDIA, Maleki Poudémabia, a exhorté la jeunesse a un engagement en faveur de la sauvegarde et la protection de l’environnement qui est notre bien commun et gage de notre survie sur la planète terre.