Le centre de documentation et de formation sur les droits de l’homme (CDFDH) en partenariat avec le centre d’actions juridiques et sociales (CAJS) a organisé le vendredi 22 mars à Kara, un atelier de formation en matière de droits de l’homme. Cette formation fut axé sur les défis les plus courants rencontrés dans le dépôt de plaintes et la poursuite en justice en matière des droits de l’homme. Une vingtaine de membres des communautés à la base ainsi que des acteurs de la société civile de la région ont ainsi bénéficié de ladite formation.
L’activité qui a bénéficié du soutien de l’institute for humans rights and development in Africa (IHRDA) et du Pool d’avocats et de défenseurs des droits de l’homme (Pool ADDH-Togo) a pour but de renforcer les capacités des participants à promouvoir un environnement propice à la défense des droits de l’homme au Togo. Il est question aussi de renforcer l’accès à la justice et la protection des droits fondamentaux des citoyens.
L’atelier a permis aux participants de comprendre la protection des droits humains à travers l’utilisation des mécanismes des droits humains et le contentieux des violations. Au total quatre points notamment « introduction des droits humains », « monitoring des droits humains », « contentieux des droits humains et plainte pour les cas de violations ou abus des droits humains » ainsi que « réflexions sur les obstacles rencontrés lors du contentieux des droits humains et du dépôt de plaintes en matière de violation et abus des droits de l’homme » ont sanctionné cette rencontre.
Le directeur exécutif de CDFDH, Esso-dong Divin Mark Kongah a indiqué que malgré les avancées législatives et institutionnelles dans la protection des droits de l’homme, de nombreux défis persistent en ce qui concerne l’accès à la justice et le traitement des plaintes et le contentieux en matière de droits de l’homme au Togo.
C’est dans cette optique que son institut a recentré ses efforts vers l’assistance juridique des victimes et l’accès aux mécanismes juridictionnels à l’échelle nationale et régionale afin de venir en aide les acteurs à s’engager activement dans l’identification, la collecte et la documentation des situations d’irrégularités au sein de leur communauté respective.
Depuis 2021, le centre de documentation et de formation sur les droits de l’homme a mis sur pied un dispositif, opérationnel dans certaines villes du pays notamment Kara, Sokodé Lomé, Kpalimé et Dapaong pour traiter et accompagné avec un accent particulier sur l’assistance juridique des victimes de violations et d’abus des droits humains en vue de porter plainte devant les mécanismes.
Ahoro Kpanou, Correspondant à Kara