La nuit du 21 décembre 2023 a laissé Agoè Assiyéyé en proie aux flammes, plongeant la communauté dans le deuil de ses étalages ravagés. Alors que la population s’est mobilisée pour lutter contre l’incendie, une voix familière s’est élevée sur les réseaux sociaux, réveillant des souvenirs d’une époque similaire.
Agbeyomé Kodjo, l’opposant togolais en exil et président du MPDD, a exprimé sa réaction sur Twitter, soulignant le parallèle troublant avec un événement antérieur.
“Le marché d’Agoè Assiyéyé a pris feu. Les sapeurs-pompiers ont été dépassés”, a-t-il partagé.
“On se rappelle qu’en janvier 2013, les marchés de Lomé et de Kara ont connu le même sort. J’ai été faussement accusé et emprisonné pour 40 jours. Les vrais auteurs connus sont tapis dans l’ombre.”
Les mots d’Agbeyomé Kodjo résonnent comme un écho des événements passés, évoquant le souvenir de l’incendie des marchés de Lomé et de Kara en janvier 2013. À l’époque, l’opposant avait été accusé à tort, entraînant une détention de 40 jours. Cependant, l’histoire semble se répéter avec l’incendie récent, incitant Agbeyomé Kodjo à pointer du doigt les véritables auteurs, qu’il estime être toujours dans l’ombre.
Cette réaction souligne la sensibilité politique et sociale de chaque événement au Togo, où même les catastrophes prennent une dimension politique. Alors que la communauté tente de se remettre du choc des flammes, les mots d’Agbeyomé Kodjo ajoutent une couche de complexité à la situation, rappelant une période d’injustice et suscitant des questions sur les responsabilités présentes et passées.