Le Togo dans ses différents agendas, ambitionne de devenir un hub technologique et digital à l’orée 2025. Dans cette optique il reçoit en juin 2021, le tout premier centre de données de colocation «Lomé Data Centre». Un ans après l’inauguration, le Togo approuve sa cession au privé au récent conseil des ministres.
Cina Lawson de l’économie numérique réitère la volonté gouvernementale de faire du Togo, une référence régionale dans la transformation digitale.
Dans la continuité de cette dynamique, le Data Centre de Lomé vient proposer des services de stockage aux opérateurs économiques. Il peut abriter des bases de données de l’Etat, des sites internet publics et privés ainsi que des services de cloud.
Le Data Center de Lomé
Le centre est érigé sur plus d’un hectare, et est certifié Tier III. Soit, l’un des niveaux de fiabilité les plus élevés de ce secteur pour un coût global de 23,7 millions $.
Le complexe dispose d’ordinateurs, des baies de stockage, serveurs, routeurs, commutateurs, contrôleurs d’interface réseau, une importante câblerie,…
Cependant, l’exécutif autorise la cession de ce centre à “un acteur privé choisi conformément aux règles applicables en la matière”.
La ministre assure le transfert d’activité du Lomé Data centre de la société d’infrastructures numériques à un partenaire privé.
Pour la patronne de la transformation digitale, cette action va ” assurer une gestion performante et respectant les meilleurs standards en la matière”.
La privation au Togo
Dans le but de redynamiser la gestion du pays, le gouvernement implique davantage le secteur privé.
Au moins 79 sociétés ne sont plus sous la gestion exclusive de l’État togolais jusqu’en 2021. Le Togo en ressort avec 58 milliards FCFA. Avec cette mobilisation, le cabinet Kapi Consult classe le pays, 3ème au sein de l’Uemoa derrière la Côte d’Ivoire et le Sénégal.