L’opposition ne compte pas baisser les bras dans le cadre de la contestation relative à la modification constitutionnelle au Togo. Malgré son interdiction par le gouvernement, des partis d’opposition ont maintenu la manifestation publique. Initialement prévue sur trois jours, elle a été réduite à 48 heures avec un nouvel itinéraire, sauf qu’elle n’a pas pu avoir lieu au premier jour (vendredi).
Cependant, les autorités ont maintenu leur interdiction, invoquant des raisons légales. Les forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, ont été massivement déployées pour empêcher le rassemblement au rond-point Bè Gakpoto à Lomé.
Malgré ces obstacles, certains leaders de l’opposition, comme Jean-Pierre Fabre de l’ANC et Me Dodji Apevon des FDR, ont visité les quelques citoyens venus manifester, pour évaluer la situation et appeler au calme.
La manifestation a été marquée par une forte présence sécuritaire, empêchant son déroulement normal lors de cette première journée. La suite de la mobilisation reste incertaine.