Médicaments contrefaits : le Togo s’implique dans la lutte

Les autorités sanitaires togolaises intensifient leurs efforts pour combattre les médicaments contrefaits, un fléau croissant qui menace gravement la santé publique. Face à l’ampleur de ce phénomène, le Togo renforce sa législation et ses réglementations sur la fabrication, la distribution et la commercialisation des médicaments. L’objectif est de réduire la circulation de ces produits dangereux sur le marché.

 

Les contrôles aux frontières et au port autonome de Lomé (PAL) sont devenus plus stricts pour détecter et intercepter les marchandises suspectes. En effet, la plupart de ces médicaments contrefaits proviennent de l’étranger, notamment de pays de la sous-région, d’Europe et d’autres continents.

 

Des campagnes de sensibilisation sont également menées régulièrement pour informer le public des risques liés aux médicaments contrefaits et des moyens de les identifier. Ces initiatives visent à protéger la population des dangers associés à la consommation de médicaments falsifiés.

 

Le Togo continue d’être un acteur majeur dans la lutte contre ce fléau et dans ce cadre, cette semaine, le pays accueillera le 23e forum pharmaceutique international (FPI), qui se tiendra du 3 au 6 juillet sous le thème “Accès aux soins : défis, enjeux et perspectives pour le secteur pharmaceutique”.

 

Cet événement, lancé le 23 mai à Lomé, devrait réunir entre 1 000 et 1 500 participants venus d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Il abordera les défis, enjeux et perspectives liés à l’accès aux soins et à des médicaments sûrs, efficaces et abordables.

 

En janvier 2020, le Togo avait déjà accueilli un sommet sur les faux médicaments, connu sous le nom de « Initiative de Lomé », coorganisé par le gouvernement togolais et la Fondation Brazzaville, avec le soutien du président Faure Gnassingbé.

 

Ce sommet avait posé les bases du renforcement de la réglementation et de l’application de la loi visant à criminaliser le trafic de médicaments contrefaits. De nouveaux outils législatifs ont depuis été introduits pour pénaliser ce trafic, responsable de la mort de centaines de milliers d’Africains chaque année.

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