Après Jean-Pierre Fabre de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le parti des Forces Démocratiques pour la République (FDR) a annoncé son refus de siéger à l’Assemblée nationale. Cette décision fait suite aux élections législatives et régionales du 29 avril dernier, qu’ils qualifient de “mascarade électorale“.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, le parti FDR explique son refus de siéger par la volonté de ne pas “cautionner le grand bazar qui nous a été servi lors des élections législatives et régionales du 29 avril”. Le parti dénonce également le “changement illégal de la Constitution” et “le projet de monarchisation” du pays.
L’ANC, quant à elle, a également annoncé sa décision de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. Le parti estime que les élections du 29 avril ont été “entachées de fraudes” et que les résultats ne reflètent pas la volonté du peuple togolais.
Il est clair que d’un point de vue extérieur, le refus du FDR et de l’ANC de siéger à l’Assemblée nationale est un nouveau coup dur pour le processus démocratique au Togo. Ces deux partis d’opposition, qui avaient déjà boycotté les élections législatives de 2018, dénoncent régulièrement les irrégularités du système électoral togolais.
Il reste à voir quelles seront les conséquences de cette décision. Le FDR et l’ANC appellent tout de même à la mobilisation populaire pour contester les résultats des élections et exiger des réformes démocratiques. Le gouvernement, pour sa part, a appelé les partis d’opposition à “respecter les résultats des urnes” et à “dialoguer“.