Placée sous le thème « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles », la 68ème session de la Commission de la condition de la femme s’est ouverte ce mercredi à New York. La ministre togolaise de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a pris part à cet événement en mettant en lumière les efforts du Togo dans la promotion de l’égalité des genres.
Dans son allocution, la ministre a souligné l’engagement du gouvernement togolais, sous la direction de son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, en faveur de l’autonomisation des femmes et des filles. Elle a mis en avant plusieurs initiatives, notamment l’adoption de lois visant à protéger les droits des femmes, telles que la révision du Code des personnes et de la famille de 2022 et le nouveau code pénal de la même année.
Sur le plan économique, la ministre a évoqué la création du Fonds national de la finance inclusive en 2014, qui a permis d’octroyer des crédits à plus de 1,2 million de femmes. Elle a également mentionné d’autres mesures visant à renforcer l’autonomisation économique des femmes, telles que le projet d’appui à l’employabilité des jeunes et le programme de filets sociaux et services de base.
En ce qui concerne la participation des femmes à la prise de décision, la ministre a souligné les progrès réalisés par le Togo, avec une augmentation significative du nombre de femmes occupant des postes de responsabilité au sein du gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Malgré ces avancées, des défis subsistent, notamment le maintien des filles dans le système éducatif, la lutte contre les violences basées sur le genre et la réduction des pesanteurs socioculturelles. La ministre a exprimé la volonté du gouvernement togolais de renforcer ses actions dans ces domaines, avec le soutien du président Faure Essozimna Gnassingbé.