Face aux multiples défis pour les systèmes de santé notamment la croissance démographique, l’accès inégal aux soins de base, la qualité, la disponibilité et la sécurité des soins…, investir dans les ressources humaines en santé est plus que jamais un enjeu incontournable en santé publique pour le Togo.
À cet effet, le pays essaye tant bien que mal de renforcer ses agents de santé afin de venir à bout des enjeux liés à la disponibilité, l’accessibilité et à la qualité des ressources humaines sanitaires.
Ainsi, le ministère de la fonction publique, du travail et du dialogue social a ouvert le 31 avril 2023, un concours de recrutement direct régional pour le compte du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins.
Au total, 1628 postes sont à pourvoir dans les centres de Lomé et Kara à raison de 170 pour le personnel médical, 1099 le personnel paramédical et 359 en tant que personnel administratif et d’appui. Le centre de santé de Dapaong quant à lui recrutera au total 279 personnes, pour l’ensemble des postes.
Ce concours vient s’ajouter à ceux lancés en 2021 pour le compte de l’École Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM), l’École Nationale des Sages-Femmes (ENSF) et l’Ecole Nationale des Aides Sanitaires (ENAS), et ceux des années antérieures en vue de renforcer le personnel de santé.
Au-delà d’assurer les soins, ces concours représentent surtout des opportunités d’insertion socio-professionnelle pour les centaines de citoyens togolais jusque-là en quête d’emplois stables et décents.
D’après les chiffres avancés par le gouvernement, 5.147 agents ont été embauchés entre 2008 et 2018 pour le compte du ministère de la santé et de l’hygiène publique.
On se rend compte surtout que les grèves des agents de santé au Togo sont sporadiques depuis quelques années.