Sokodé : les chefs traditionnels en première ligne contre l’extrémisme violent et pour une transhumance pacifique

Face à la montée de l’extrémisme violent et aux tensions liées à la transhumance, les autorités togolaises misent sur les chefs traditionnels comme piliers de la cohésion sociale. C’est dans cette optique qu’une rencontre de sensibilisation s’est tenue le 26 mai 2025 à Sokodé, à l’intention des chefs des préfectures de Tchaoudjo et de Tchamba.

Organisée par le ministère de l’Administration territoriale de la décentralisation et de la chefferie coutumière, à travers la direction de la chefferie traditionnelle, cette initiative s’inscrit dans une tournée nationale soutenue par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Objectif : renforcer les capacités des chefs à prévenir les conflits, désamorcer les tensions communautaires et mieux gérer la transhumance.

Deux experts, M. Guenkou Messanh Geoffroy et Dr Tona Kwassi, ont animé les échanges à travers des communications axées sur la prévention de l’extrémisme violent et la gestion pacifique de la transhumance. Des outils pratiques ont été partagés pour aider les chefs à encourager le dialogue et anticiper les conflits.

Vue partielle des participants

Le représentant du gouverneur a salué la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé en matière de paix et de stabilité, tout en soulignant le rôle central des chefs dans la médiation sociale. Un message renforcé par le directeur de la chefferie traditionnelle, le commissaire divisionnaire Vondoly Kodjo, qui a appelé les chefs à faire preuve d’exemplarité pour mériter la confiance de leurs communautés. « Il ne faut pas oublier que le rôle des chefs dépend aussi de leur comportement sur le terrain, de leur relation avec les populations. Ils doivent être dignes de confiance et incarner un comportement exemplaire pour pouvoir jouer efficacement leur rôle de médiateurs » a-t-il insisté.

La tournée se poursuit dans les localités de Sotouboua, Atakpamé, Amlamé et Kpalimé.