Les jeudi 22 et vendredi 23 juin 2023, la France accueille à Paris, plus de trois cents acteurs de développement (chefs d’État, des représentants d’institutions internationales, du secteur privé et de la société civile) dans le cadre du sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Le Chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé y est de nouveau attendu.
Placé sous le patronage conjoint du président français, Emmanuel Macron et de la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, le sommet entend renforcer les financements à destination des pays les moins avancés et des pays les plus vulnérables au changement climatique.
Les participants travailleront sur des propositions communes (réforme de la Banque Mondiale, droits de tirage spéciaux, dette, taxes internationales, etc.).
Un objectif ambitieux, celui de ” bâtir un nouveau contrat entre le Nord et le Sud “ selon les mots de l’Élysée.
Il s’inscrit-il dans un contexte international marqué par les répercussions des multiples crises climatique, énergétique, sanitaire et économique, notamment dans les pays les plus vulnérables.
En effet, à la suite de la crise de la COVID-19, la dette publique a atteint un niveau sans précédent dans tous les pays, un tiers des pays en développement et deux tiers des pays à faible revenu présentant un risque élevé de surendettement.
Spécifiquement, le présent sommet va entre autres, redonner un espace budgétaire aux pays qui font face à des situations difficiles à court terme, notamment les pays les plus endettés ; favoriser le développement du secteur privé dans les pays à faible revenu ; encourager l’investissement dans les infrastructures « vertes » pour la transition énergétique dans les pays émergents et en développement ; et mobiliser des financements innovants pour les pays vulnérables au changement climatique.