Télécommunication : Ça va grever à Togocom

Deux jours de grève en septembre, annoncent les travailleurs du groupe Togocom dans un récent courrier adressé à la direction générale de la société de téléphonie mobile.

 

Le Syndicat des Agents de TOGO TELECOM (SAT), le Syndicat des Travailleurs du Numérique du Togo (STNT), le Syndicat Libre des Postes et Télécommunications (SYLPOSTEL PECWU), et le Syndicat des Télécommunications du Togo (SYNTEL-TOGO), appellent à une grève les 19 et 20 septembre 2022.

 

Les quatre syndicats dont sont membres des employés du groupe Togocom dénoncent essentiellement leurs conditions de travail et réclament un meilleur cadre pour le bon fonctionnement de l’entreprise à travers un préavis de grève.

 

Pour eux, Togocom “retarde la négociation de nouvelles conditions de travail, retarde l’investissement dans la machine de production que sont les équipements et met à mal le fonctionnement des diverses fonctions de l’entreprise à travers une organisation hasardeuse, un organigramme incompréhensible”, laissant la situation “s’empirer”, ne respectant plus ses engagements et usant de “dilatoire jusqu’à l’extrême”.

 

De nouvelles réclamations

Cinq points sont soulevés en vue de revenir sur la menace de grève. Ils sont notamment :

 

-Une reprise et une conclusion sans arrêt des négociations sur la convention collective.

 

-Toute suspension unilatérale des négociations par l’employeur constituera une reprise systématique des arrêts de travail pour deux (2) jours de travail.

 

-Une adoption du règlement intérieur dans les différentes entreprises après l’adoption de la convention collective.

 

-Une organisation efficace du travail à travers la mise en place d’un organigramme cohérent, fonctionnel, définissant clairement les missions principales

 

-Un meilleur traitement des agents de Togocom afin de stopper le record de démissions sans précédent, signe d’une mauvaise gestion des ressources humaines avec la méprise des compétences en interne ainsi que les organigrammes frustrants et incompréhensibles.

 

Il faut rappeler qu’il n’aura fallu que quelques jours après la démission du directeur général de Togocom, Paulin Alazard remplacé par Tarik Boudiaf pour que les préavis de grève ne reprennent de plus belle.

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