Togo : ces ministres qui perdent leur « pouvoir » en période de transition gouvernementale

Komla Dodzi Kokoroko, ancien ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de la formation professionnelle, ainsi que quatre autres membres du gouvernement sortant, ont perdu leur droit de signature dans le cadre d’une réorganisation administrative visant à éviter les conflits d’intérêts. Un arrêté ministériel a délégué les responsabilités de ces ministres à leurs directeurs de cabinet ou secrétaires généraux respectifs.

Piyabalo Nabede, directeur de cabinet du ministère de l’éducation, prend désormais en charge la signature des documents essentiels. Ce remaniement touche également des ministères clés, notamment celui de l’Urbanisme, où Komla Edoh remplace Kodzo Adédzé, élu président de l’Assemblée nationale.

Au ministère des travaux publics, Bignoite Kongnah, directeur de cabinet, assumera les fonctions de gestionnaire à la place Mme Zouréhatou KASSAH-TRAORE, Ministre des Travaux Publics.

Wanata Agbisso, secrétaire général du ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, gérera temporairement ce portefeuille où Myriam DOSSOU-d’ALMEIDA était ministre.

Ces responsables sont désormais chargés de la gestion budgétaire et financière, des ressources humaines, des affaires administratives, ainsi que des communications, relations publiques, projets, et partenariats, assurant la continuité des services publics en l’absence des ministres.

Christian Trimua, ministre secrétaire général du gouvernement, a précisé que cette délégation de signature durera le temps de la gestion des affaires courantes et prendra fin dès la formation d’un nouveau gouvernement de plein exercice.

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