Après 6 mois d’intenses travaux, l’Alliance National pour le Changement (ANC), a décidé d’écourter son séjour à la Concertation Nationale des Acteurs Politique (CNAP). Cette décision, précise Jean Pierre Fabre, président de l’ANC vise à éviter de jouer le rôle d’accompagnateur d’une opération de saupoudrage et de replâtrage du cadre électoral.
Pour Jean Pierre Fabre, le vrai problème n’est pas mis sur la table notamment la prise en compte des préoccupations de l’ANC à propos de l’organisation des scrutins transparents et équitables au Togo. Encore un gros coup de Jean pierre Fabre pour jouer au politicien le plus avisé afin de diaboliser les efforts du gouvernement qui a initié la CNAP afin d’aboutir à un consensus en prélude aux élections régionales en vue.
L’ANC n’a donc pas participé à la dernière réunion de la CNAP, mais affirme être toujours ouverte à toute discussion permettant de garantir au peuple togolais son droit inaliénable de choisir librement ses dirigeants à la loyale. Dans la foulée, le président de l’ANC accuse le gouvernement d’escroquerie politique, avec un manque de volonté de reformes et une manipulation des institutions de la république.
Une attitude spéculative, ou une occasion de faire montre de zèle populiste sans rien dire de concret, car l’ANC a participé a presque tous les travaux de la CNAP. Pourquoi avoir attendu la veille du relevé de conclusion pour faire défection ? Car quand on ne veut pas, on dit ‘’ non’’. C’est donc dire que l’ANC veut une fois encore berner ses militants en se prenant pour l’opposition la plus radicale qui est toujours à couteaux tirés avec le pouvoir en place ; car il faut dire qu’en l’absence du leader de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, Agbéyomé Kodjo en exil volontaire, l’ANC veut ravir la vedette au parti qui l’a relégué à la portion congrue de 4 pourcent d’après les résultats de l’élection présidentielle de février 2020.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du Développement des Territoires, Payadowa Boukpessi, c’est une « manœuvre politique » de l’ANC pour saboter les travaux effectués.
Ainsi, Après 06 mois d’intenses activités, caractérisés par 17 réunions du comité d’appui et 11 séances plénières, le CNAP est parvenu à ce jour à établir une série de propositions au gouvernement, à la CENI et aux partis politiques. Ces propositions sur le code électoral, la constitution, la loi fixant conditions d’exercice de liberté de réunion et de manifestation publique, la charte des partis politiques, le statut de l’opposition, les mesures d’apaisement et le cadre permanent de concertation seront transmises au gouvernement pour examen.