Le Togo fait face à une résurgence inquiétante du Mpox, anciennement appelé variole du singe. À la date du 31 mai 2025, huit cas ont été confirmés sur le territoire national, selon les dernières données officielles du ministère de la Santé. Ce retour du virus, bien que contenu pour l’instant, ravive les craintes d’une flambée épidémique dans un contexte sous-régional marqué par la multiplication de foyers actifs.
Pour éviter une propagation incontrôlée, les autorités sanitaires togolaises ont immédiatement déclenché une riposte d’urgence. Une cellule de coordination a été activée sous la direction du professeur Anoumou Yaotsè Dagnra, virologue de renom et acteur clé dans la gestion des crises sanitaires récentes dans le pays. Cette cellule pilote un dispositif axé sur la détection précoce, le renforcement de la surveillance communautaire et une communication sanitaire ciblée.
« Il est essentiel que chaque maillon du système de santé soit mobilisé. Cela inclut les laboratoires, les professionnels de santé, les relais communautaires et les populations elles-mêmes », a déclaré le Pr Dagnra, appelant à une vigilance collective et à une action concertée.
Des équipes ont déjà été déployées sur le terrain pour identifier les zones à risque et isoler tout cas suspect. Parallèlement, des stocks de médicaments, de kits de protection individuelle et de matériel médical ont été acheminés vers les localités les plus exposées. Des campagnes d’information sont également en cours pour sensibiliser les populations sur les modes de transmission et les symptômes de la maladie.
Les autorités sanitaires rappellent que le Mpox, bien que moins contagieux que d’autres maladies virales, peut provoquer des lésions cutanées douloureuses, de la fièvre, des douleurs musculaires et une grande fatigue. Toute personne présentant des signes évocateurs est invitée à consulter immédiatement un centre de santé afin de faciliter une prise en charge rapide.
Si la situation reste pour l’instant sous contrôle, le ministère de la Santé appelle à une extrême prudence, d’autant que certains pays en Afrique ont connu, ces derniers mois, des flambées plus sévères.