Très vital à l’économie, le secteur des transports est reconnu comme étant le principal responsable de la pollution de l’environnement. Le gouvernement togolais, dans son rôle de protecteur de l’environnement des citoyens annonce des moyens de transport à faible émission de CO2 dans la capitale grâce au projet de transport urbain à faible émission.
Au Togo et particulièrement à Lomé, les véhicules participent largement à l’augmentation de la pollution atmosphérique en émettant des particules fines, aussi nuisibles aux santés humaine, animale et végétale. C’est dans la perspective de limiter les impacts des émissions du CO² que le projet de transport urbain à faible émission (TUFE) verra le jour dans le Grand Lomé dans les prochains jours.
La note conceptuelle de ce projet environnemental a été présentée et validée par les acteurs des secteurs public et privé au cours d’un atelier tenu le vendredi 17 juin 2022 à l’hôtel 2 Février.
D’un coût total de 50.150.000 de dollars US, le projet de transport urbain à faible émission veut répondre aux besoins logistiques de la population mais de manière socialement et écologiquement acceptable.
Il a obtenu une subvention du Global Green Growth Institute (GGGI) à travers le Fonds Vert pour le climat, en collaboration avec le ministère de l’environnement et des ressources forestières, dans le cadre du programme « Renforcement de l’accès direct du Togo au fonds vert pour le climat et appui au développement de la stratégie de la finance climat ».
Le TUFE concerne les taxi-motos et les bus de transport en masse et vient consolider les actions de protection du climat du gouvernement togolais dans le domaine du transport routier, notamment l’exemption des véhicules électriques et hybrides des droits d’impôt à l’importation ainsi que la fabrication de véhicules électriques dans les locaux de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA).
Y.S.