Yacine Idriss Diallo, nouveau président de la FIF

Après une élection difficile, tendue et plusieurs fois reportée, notamment à cause d’un imbroglio sur le système de parrainage pour les candidats, le verdict est finalement tombé ce 23 avril 2022 en faveur de Yacine Idriss Diallo. L’homme d’affaires ivoirien et ancien membre de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a remporté au deuxième tour la bataille menant au fauteuil de la présidence de la fédération face à son principal challenger, Sory Diabaté avec 63 voix contre 61 voix, Didier Drogba ayant été éliminé au premier tour avec 21 voix.

Election à la présidence de la FIF : Nouvel échec pour Didier Drogba

Le nouveau président de la Fif a tenu à réaffirmer qu’il ne sera pas le président d’un clan, mais de tous les acteurs du football ivoirien qu’il a invité d’ores et déjà a enterré la hache de guerre et faire table rase des conflits et invectives qui ont émaillé cette élection.

PDG de plusieurs sociétés, Yacine Idriss Diallo est un businessman prospère, un dirigeant d’entreprise incontournable et un acteur de la vie économique nationale, dont la véritable passion est le football.

40 ans de passion pour le football ivoirien

Parallèlement à sa carrière professionnelle, Yacine Idriss Diallo s’engage personnellement au plus haut niveau du football ivoirien. D’abord en prenant la direction de l’Abidjan Université Club (AUC), dont il fut président entre 1980 et 1983. Entre 1984 et 1998, il est aussi président de l’ASEC Mimosas, l’un des plus grands clubs de football ivoirien, 27 fois champion de Côte d’Ivoire et 21 fois vainqueur de la Coupe nationale. Il intègre aussi, dès le début des années 1980, la Fédération ivoirienne de football, en qualité de vice-président, sous le mandat d’Ezan Emmanuel.

En 2002, il est nommé 3e vice-président de la FIF, en charge de la commission Marketing et Promotion sous le président Jacques Anouma. Pendant cette période, il s’attache à renforcer durablement l’attractivité du football ivoirien, en attirant de nombreux sponsors internationaux particulièrement ancrés dans l’économie du pays, comme Orange et Kia Motors, mais aussi de grandes entreprises ivoiriennes, comme la Petroci et la Lonaci. Surtout, il contribue, aux côtés de Jacques Anouma, à faire émerger la génération 2005, qui alignait notamment Didier Drogba, Salomon Kalou ou encore Bakari Koné. Cette sélection, qui reste gravée dans le cœur des Ivoiriens, réussit l’exploit de se hisser trois fois en Coupe du Monde et de réaliser d’excellents parcours pendant la Coupe d’Afrique des Nations (finaliste en 2006 contre l’Égypte, perdue aux tirs au but, et demi-finaliste en 2008).

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