Un atelier de formation sur les bonnes pratiques de l’incorporation des farines locales dans la fabrication des pains composés, la tenue de la comptabilité simplifiée et la gestion du crédit se tient du 26 juin au 1er juillet à Kara à l’endroit de cinquante boulanger(e)s de la chambre préfectorale de métiers de la Kozah.
Initiée par la Chambre préfectorale de métiers de la Kozah (CPM/KO) avec l’appui du Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement (FNAFPP), cette formation assurée par le cabinet Centre d’Assistance aux Entreprises (CAE-Togo), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des plans d’action pour la promotion des farines locales panifiables dans la fabrication du pain au Togo.
L’objectif est de renforcer les capacités des boulanger(e)s de la Kozah afin d’incorporer dans la fabrication du pain 25% à 50% des farines locales. Il est question d’amener les professionnels du pain à maitriser le processus de l’incorporation de la farine locale dans la fabrication du pain.
Les participants seront outillés sur l’utilisation de la farine des denrées locales comme la farine du manioc, maïs, de sorgho et de soja, la proportion de la farine locale qu’il faille utiliser dans la fabrication d’un meilleur pain. Ils seront édifiés sur le calcul du coût de production, l’octroi des montants du crédit auprès des institutions financières, ainsi que l’octroi et la gestion du crédit.
Lochina Moussa, chef d’antenne Fonds National d’Apprentissage, de Formation et de Perfectionnement (FNAFPP) a souligné que cette session de formation s’inscrit dans la droite ligne de la vision du chef de l’Etat qui a fait de la consommation locale un des leviers pour le développement économique du pays. Il a indiqué que le secteur de l’artisanal qui est un maillon essentiel dans la chaîne de l’économie nationale du Togo est une préoccupation du gouvernement.
Pour le directeur général du cabinet CAE-Togo, Daniel Barondibou, l’incorporation des farines locales dans la fabrication des pains est très importante pour l’économie togolaise. « Le cabinet s’évertue pour renforcer les boulangères de la Kozah pour qu’elles puissent incorporer au moins une partie de la farine locale pour non seulement développer les producteurs, mais aussi valoriser les produits locaux » a-t- il expliqué.
Ahoro François