Depuis le mois de mars de l’année 2023 au Soudan, un conflit oppose les paramilitaires (FSR) du général Mohammad Hamdane Dagalo et les troupes régulières (SAF) du général Abdel Fattah al-Burhane, 20 ans après celui opposant les rebelles du Darfour aux forces du gouvernement soudanais. Le Chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé veut apporter son expertise de médiateur pour l’apaisement de la situation dont les conséquences sont aussi désastreuses pour ce pays que pour la sous-région.
En se référant à la diplomatie togolaise, une consultation entre les parties en conflit au Darfour à l’ouest du pays a été ouverte ce dimanche 23 juillet 2023 et se poursuit lundi à Lomé.
La réunion de deux jours a été présidée par le ministre togolais des affaires étrangères de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, et se tient à huis-clos dans une structure hôtelière de la capitale Lomé.
Y prennent part, toutes les parties impliquées au Darfour notamment, les politiciens, activistes politiques, universitaires, société civile, etc.
L’objectif de la réunion qui ne remet cependant pas en causes les discussions de paix menées actuellement par l’Arabie Saoudite, les États-Unis, les Nations Unies et les efforts en cours de l’IGAD, est de fournir aux leaders du Darfour un cadre de discussion ouvert susceptible d’atténuer les effets de la guerre et préserver l’unité de sa société.
Selon les informations, plus de 3.000 morts ont été recensés depuis ce nouveau conflit qui se déroule simultanément à Darfour, dans la capitale soudanaise, Khartoum et dans certains contrés du pays.
Près de trois millions de Soudanais ont été forcés de quitter leur maison dont plus de 600.000 pour l’étranger.
Usant de son influence en Afrique et de sa longue tradition de médiation, le Togo espère contribuer au retour de la stabilité sécuritaire dans ce pays d’Afrique du Nord-est.