Consommation de stupéfiants: Quelles sont les armes de lutte dont dispose le Togo ?

La consommation régulière et excessive de la drogue ou d’alcool n’est pas sans conséquences négatives sur la vie sociale et professionnelle des consommateurs surtout la jeunesse. Programmes de sensibilisation, mise en application de mesures contraignantes… sont entre autres des dispositions prises par le gouvernement togolais pour venir à bout de l’abus et le trafic de drogues, d’alcool, Chicha, cigarette, et d’autres stupéfiants dans le pays.

 

Outre les dispositions pénales existant depuis environ trois décennies, et renforcées par de nouvelles décisions dissuasives en 2015, d’autres précautions radicales y sont ajoutées.

En effet, en référence à la loi en vigueur au Togo, ” la détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et substances classées stupéfiants ou psychotropes (cannabis, ecstasy, opioïdes, cocaïne, amphétamines, etc.) sont interdits et punis “.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehane

De plus, le gouvernement togolais, à travers le ministère de la sécurité et de la protection civile, a récemment souligné que l’incitation et la provocation par n’importe quel moyen à l’usage illicite des drogues ou substances présentées comme ayant les mêmes effets ou non, ” constituent des infractions “.

Il faut également noter que dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants au Togo, ceux qui sciemment auront fourni à un mineur l’un des inhalants chimiques ou toxiques ou des plantes ou substances classées comme stupéfiants ou substances psychotropes seront poursuivis et punis.

L’État togolais durcit désormais le ton à l’endroit d’autres produits dont la consommation est jugée nocive. ” La vente et la consommation de chicha, sont interdites et sanctionnées “, préviens le ministère de la sécurité et de la protection civile.

À cet égard, ceux qui s’adonnent à de telles pratiques dans les lieux publics, les lieux de travail et les transports en commun feront face à la rigueur de la loi car le ministère dirigé par le Général Yark Damehane estime que l’alcool étant classé parmi les substances nocives à la santé, tout abus de sa consommation conduisant à une ivresse publique et manifeste ou toute offre de boissons alcoolisées à quelque titre que ce soit aux mineurs sont formellement interdits et punis par les articles 181 et 863 du nouveau code pénal.

Par ailleurs, le ministre Yark appelle à une prise de conscience collective et encourage la population à coopérer avec les forces de l’ordre et de sécurité pour éradiquer le fléau de la drogue pour mieux protéger les jeunes.

Des leaders d’opinion préconisent la création et la formation de brigade anti tabac, drogue, alcool des mineurs et anti chicha pour sillonner les lieux de jouissance les nuits surtout en week-end sanctionner efficacement les infracteurs.

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