Les conclusions de l’enquête diligentée par le haut commandement des Forces Armées Togolaises (FAT) suite à la mort des sept enfants dans le village de Margba dans la région des savanes, afin d’élucider les circonstances de ce drame sont connues depuis ce jeudi 14 juillet. En effet, il ressort des résultats que l’attaque en question n’était pas terroriste et relève d’une bavure militaire.
Rappelant les faits survenus dans la nuit du samedi 09 au dimanche 10 juillet 2022, aux environs d’une heure du matin, un communiqué signé du chef d’Etat-major des FAT, le Général de Brigade, Dadja Maganawé, permet d’apporter certaines clarifications sur le drame.
Selon le communiqué, le drame est survenu “sur fond des renseignements concordants faisant état de menaces d’infiltrations de bandes armées désireuses de mener des attaques terroristes contre des localités dans la zone au nord de Dapaong.”
Ensuite, c’est donc face à “l’imminence du danger”, et “déterminé à parer à toute action hostile pouvant mettre en péril les populations”, que “le commandement de l’opération Koundjoaré a renforcé la surveillance et le contrôle terrestres et aériens ” de la zone indiquée. Ce qui va suivre explique la responsabilité des FAT dans cette tragédie.
En effet, “c’est au cours de ces opérations qu’un aéronef en patrouille nocturne a pris malencontreusement pour cible un groupe de personnes qu’il a confondu à une colonne de djihadistes en mouvement “.
Les FAT “expriment leur profond regret face à ce drame, et renouvellent leurs sincères condoléances aux familles éplorées en souhaitant, une fois encore, prompt rétablissement aux blessés”.
Le communiqué précise que les FAT “prendront toutes les dispositions nécessaires qu’appelle ce douloureux éventuellement”, et “mettront tout en œuvre pour prévenir la survenance de ce genre de drame à l’avenir”.
Notons que deux autres enfants ont été grièvement blessés au cours de cette bavure militaire de Margba, regrettée par les FAT.
Y.S