Le gouvernement togolais s’est réuni du vendredi 24 au dimanche 26 mars 2023 à Kpalimé (préfecture de Kloto), dans le cadre du premier séminaire gouvernemental de l’année. Sous la présidence du Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, l’exécutif a passé en revue le niveau d’exécution des projets prioritaire contenus dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025.
Durant trois jours, l’équipe gouvernementale a évalué méthodiquement le niveau d’avancement des projets inscrits dans cette feuille de route afin d’ajuster au mieux les actions restant à mener.
De cette évaluation, il ressort une note plus ou moins satisfaisante à mi parcours, selon le communiqué final du séminaire.
” Après le passage en revue des projets relevant des différents portefeuilles, il a été noté que des résultats courageants ont été enregistrés au titre des différents axes de la Feuille de route “, s’est réjoui le gouvernement.
En effet, le document lancé en 2020 se décline en trois axes stratégiques et comprend un portefeuille de 42 projets et réformes. C’est une stratégie de l’exécutif togolais qui se veut cohérente et qui vise à permettre de garantir une couverture exhaustive de l’ensemble des secteurs socio-économiques.
Au terme de ce séminaire,le président Faure Essozimna Gnassingbé a souligné que ” dans le contexte actuel de crises multiples dans le monde, nous devons agir sur les leviers qui dépendent de nous. Nous devons le faire et nous devons le faire vite “.
Aussi, le gouvernement a-t-il informé que pour les deux prochaines années restantes pour la Feuille de route Togo 2025, sa mise en œuvre sera ” tributaire des effets persistants et néfastes des différentes crises mondiales “, avec des implications pour l’État, pour les entreprises, pour les travailleurs et pour les populations vulnérables.
Par ailleurs, le chef de l’État a insisté sur l’urgence de poursuivre la mobilisation collective en comptant principalement sur les ressources nationales et en accélérant les rythmes d’exécution, afin de répondre encore mieux aux besoins des populations.
Il faut rappeler que la présente rencontre se tient six mois après la précédente, et surtout dans une conjoncture internationale peu favorable marquée par la persistance et la complexité des différentes crises.