L’indignation règne après le cambriolage d’un ministre togolais, où la somme colossale de 400 millions a été dérobée. Gerry Taama, président national du parti politique NET (Nouvel engagement togolais), exprime son choc et sa déception face à cet incident, soulignant l’absence de surprise dans un pays où de tels événements semblent monnaie courante.
L’information, relayée par diverses sources fiables, échappe à toute accusation de fausse nouvelle, selon Taama. Toutefois, ce qui reste flou dans cette histoire, c’est ce qu’il adviendra des fonds restants après ce vol, ainsi que des éventuelles caches dans d’autres domiciles. Cette impunité apparente interpelle Taama, d’autant plus que les militants politiques, ces individus dévoués qui bravent les rues et les foules pour leurs partis, demeurent souvent aux prises avec des difficultés financières.
L’argent détourné pourrait, s’il était investi dans des entreprises locales ou des projets créateurs d’emplois, bénéficier à la communauté. Cependant, Taama déplore que les investissements dans le pays soient souvent laissés entre les mains d’étrangers, tandis que les citoyens togolais sont contraints à la mendicité.
Gerry Taama souligne également son désir de se concentrer sur des préoccupations plus essentielles, telles que sa propre santé, mais il reste perplexe face aux agissements de certains ministres du président de la République. Il se demande quel objectif ces actions pourraient bien servir, tout en regrettant que 400 millions de francs CFA pourraient financer 1000 jeunes à hauteur de 400 000 francs chacun.
Face à cette situation, Gerry Taama appelle à la réflexion collective sur ces enjeux, exhortant chacun à se concentrer sur des priorités plus vitales et à œuvrer pour un Togo où la prospérité est partagée de manière équitable.
Voici l’intégralité de son opinion :
« 400 millions volés chez un ministre, pendant que les jeunes sont réduits à la mendicité. Nous avons atteint un niveau dans le pays où plus rien ne m’étonne. Mais l’information est suffisamment relayée par plusieurs sources qu’on ne peut plus parler de fake news.
Ce que cette information ne dit pas, c’est ce qu’il reste après les 400 millions. Et ce qui doit se retrouver dans d’autres domiciles. Mais comme je le dis, cela ne m’étonne plus. Comme on l’a vu au Ghana, le procureur de la République ou la Hapulcia peuvent s’autosaisir. Je serai surpris que cela arrive.
Ce qui me choque, c’est plutôt les militants des partis politiques. Ces gens qui font Tsoboé sous le soleil, arpentent les rues, harranguent les foules, pour se retrouver en permanence à tirer le diable par la queue. Les vrais militants sont les laissés pour compte de notre système politique.
Si tout cet argent servait à créer des entreprises, créer des emplois, financer des projets ? On pourrait dire, pourquoi pas ?
Mais nous avons abandonné les investissements dans notre pays aux étrangers qui nous narguent et nous exploitent, pendant que nos propres frères thesaurisent et nous réduisent à la mendicité.
Il faut que je me concentre sur mon genou, c’est mieux même. Parfois, j’ai l’impression que certains ministres du président de la République veulent obligatoirement que tout le monde soit fâché dans ce pays. Pour quel objectif, je ne sais pas.
400 millions, c’est 1000 jeunes financés à 400 000f. C’est énorme. Que pensez vous de cette situation ? Occupons nous de notre genou, vivant. C’est mieux. » Gerry