Transport routier : Avec le COSTT, ne peut plus être conducteur de taxi moto et tricycle qui veut !

Dans la vision de formaliser les profondes réformes dans le sous-secteur des transports routiers tant prônée par le gouvernement togolais, de nouvelles mesures applicables au transport public de personnes sont annoncées ce jeudi à l’occasion du congrès extraordinaire tenu par le Collectif des organisations syndicales des taxis-motos et tricycles du Togo (COSTT) au palais des congrès de Lomé.

 

Réorganisation ; meilleures conditions techniques, sociales et économiques et sécurité, sont désormais les maîtres mots du COSTT 17 ans après son congrès constitutif.

 

Cette volonté est appuyée par le ministère des transports routiers, aérien et ferroviaires pour qui, l’emploie de ces valeurs favorisera un “système de transport capable d’offrir des services de transport routiers de marchandises et de personnes, fiables, surs, durables et au meilleur prix “.

 

Au Togo, le secteur de “zémidjan” (taxis-motos) alors informel est en voie de se professionnaliser. Mais nombreux sont ces jeunes étudiants, enseignants, agents commerciaux, commerçants, couturiers, artisans, pour ne citer que ceux-là, qui s’improvisent toujours conducteurs de taxis-motos pour des raisons essentiellement financières. Ceci n’est plus au goût du COSTT qui prévoit avec le gouvernement togolais mettre en place des dispositions “draconiennes” pour assainir le secteur.

 

” Il est constaté que n’importe qui se lève, parce qu’il sait conduire et se permet et s’attribue le titre de conducteur de taxi-moto et de tricycle et malheureusement va semer la mort et la désolation dans le pays”, a relevé le secrétaire général, coordonnateur des activités du COSTT, Komlanvi Agbo lors du congrès tenu le jeudi dernier.

 

Il ne suffira plus d’avoir un permis de conduire

 

Pour parvenir à garantir efficacement un bon rendement aux conducteurs professionnels et la sécurité des passagers, il ne suffit plus d’avoir un permis pour la conduite des véhicules motorisés à deux ou à trois roues, il sera introduit dans les prochains jours une approche visant à décourager tous les conducteurs en général et particulièrement les zémidjans et conducteurs de tricycle de commettre des fautes de même qu’une autorisation d’exercice et un numéro individuel.

 

” Lorsque nous avons évoqué le permis de conduire de catégorie A, les conducteurs de motos et tricycles ont pensé que ça s’arrêtait là. Cependant, je vous apprends qu’il ne suffit plus de dire que l’on sait conduire et l’on a le permis, même si l’on a le permis, il faut impérativement respecter la sécurité routière. C’est pourquoi, ill est désormais décidé et il sera mis en vigueur que des points soient soutirés relativement à une faute commise. Ainsi, lorsque les points prélevés atteignent un seuil, on retire catégoriquement le permis ou l’autorisation d’exercer la profession qui sera elle aussi effective. “, a renseigné le secrétaire général, coordonnateur des activités du COSTT.

 

Dans ce combat pour l’assainissement du transport routier au Togo, les compagnies de transport de de taxi-moto à l’instar de Gozem, OLE, M-Auto, Zmobile, etc sont aussi associés. Ces dernières selon M. Agbo sont appelés à ” ne recruter que des conducteurs disposant de l’autorisation “ et pour renforcer la particularisation, “il sera également engagé un identifiant qui vous permettra de reconnaître un taxi-moto agréé même à distance”.

 

Amendes

 

Quant aux improvistes, ils seront tout simplement “amendés” conformément aux textes qui seront effectifs sou peu.

Vivement que l’application de ces nouvelles approches soient effectives et respectées pour le bien-être de toute la population.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *