Promotion de l’égalité genre : Une quinzaine d’États représentés à Lomé

La question des réformes juridiques pour l’équité entre les sexes en Afrique est au cœur d’une rencontre qui se tient depuis le jeudi 25 mai 2023 à Lomé. Organisée par le Groupe de la Banque mondiale, la rencontre régionale vise la création d’un espace d’apprentissage entre les pairs afin d’aider les pays à améliorer leurs connaissances sur les réformes juridiques en matière de genre.

 

Prennent part à ce rendez-vous, des représentants techniques venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Kenya, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, de l’Ouganda et du Togo.

Les différentes délégations sont constituées des représentants de ministères en charge du genre, du travail et de la justice, mais aussi des responsables des banques centrales et des unités de coordination des réformes.

En organisant cette rencontre d’apprentissage entre pairs, le Groupe de la Banque Mondiale entend encourager l’élan de réformes dans ces pays partenaires en mettant en place de nouvelles initiatives vers des réformes percutantes.

Aussi, à la présente rencontre, l’accent est-il mis sur la mise en œuvre effective de ces réformes et les perspectives du secteur privé sur leur impact.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette rencontre a été présidée par la ministre togolaise de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’Alphabétisation, Mme Adjovi Lonlonyo Apédoh Anakoma.

La ministre Adjovi Lonlonyo Apédoh Anakoma

La ministre n’a pas manqué de souligner les efforts de l’exécutif togolais avec à sa tête le Chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé dans la promotion de l’égalité du genre. Elle a notamment relevé des réformes mises en œuvre au fil des années et les dernières en date sont intervenues au cours de l’année 2022. Au rang de celles-ci : la modification du code de sécurité sociale afin de renforcer les droits sociaux de la femme en ce qu’elle lui confère, non plus la moitié mais, la totalité de la rémunération journalière moyenne suite à l’arrêt de travail ; la modification du code des personnes et de la famille, qui s’inscrit dans la suite des réformes successives améliorant le statut civil, le positionnement familial et les droits matrimoniaux.

Le choix fait sur le Togo pour abriter la rencontre témoigne surtout de la reconnaissance du Groupe de la Banque mondiale du fait que le Togo se soit engagé ces dernières années dans une politique qui fait de la femme un véritable vecteur de développement économique et social.

Vue partielle des participants

A l’occasion, M. Christopher Balliet Bleziri, représentant pays de la Société IFC du Groupe de la Banque Mondiale a félicité le Togo pour les réformes liées à l’amélioration des conditions salariales, le Code du travail et foncier pour donner une place importante à la femme.

” Nous sommes un partenaire clé du Togo dans l’accomplissement des actions liées à l’autonomisation économique des femmes (..). Nos sociétés sont en plein essor et le moment est venu de donner plus de place au numérique. En ce sens, nous avons invité des participants de 15 pays au Togo pour leur montrer des efforts que nous aménageons. Nous comptons soutenir le secteur privé et les autorités, pour avoir un impact plus important, à travers la mise en œuvre de certains projets “.

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