Sexe en milieu scolaire : Les mésaventures d’un enseignant et d’un élève exposées par la DRE Maritime

L’actualité togolaise ces derniers jours, c’est aussi le système éducatif, primaire, secondaire et universitaire notamment. Cependant, deux faits rapportés récemment par la Directrice régionale de l’éducation de la région maritime, Adjoa Nogo Gbegbe révèle la mauvaise conscience de certaines brebis égarées qui ternissent l’image de l’éducation au Togo de par leurs actes.

 

Alors que la rentrée académique 2022-2023 est quasi-cloturée, la Direction Régionale de l’Education (DRE) de la région maritime déplore et sanctionne des faits relatifs au sexe, au viol et à la grossesse dans certains établissements de son ressort.

Dans un premier courrier en date du 02 juin 2023 et adressé à tous les chefs d’établissements de tous les ordres d’enseignements de la région, Mme Adjoa Nogo Gbegbe instruit ces derniers à prendre toutes les dispositions afin que Monsieur TCHONTO Essolakena M’Boumoua, ne soit pas recruté comme enseignant dans aucun établissement scolaire.

En effet, la DRE, renseigne dans sa note de service que Monsieur TCHONTO Essolakena M’Boumoua, enseignant de spécialité HISTOIRE/GEOGRAPHIE, précédemment en service au CS LE BON (IESG ANEHO), ” s’est rendu coupable de relations sexuelles avec une élève qu’il a mise enceinte. L’intéressé a reconnu être l’auteur de la grossesse”.

Conformément à la loi n° 2022-020 du 29 novembre 2022 portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel, les relations sexuelles avec les apprenants sont prohibées et les auteurs de ces actes doivent être sanctionnés.

 

Selon cette loi, pour une grossesse, l’auteur encourt une peine d’emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende allant de 1 à 5 millions de francs CFA si l’apprenant à 16 ans. Le double de la peine lui sera infligé si la victime a moins de 16 ans.

La deuxième affaire est liée au viol d’une élève mineure au CEG ZEBEVI. C’est au travers d’une lettre de la DRE Maritime datant du 09 juin dernier que le ministre togolais des enseignements primaire, secondaire technique et de l’artisanat, Prof Dodji Komlan Komlan et Plus tard l’opinion publique sont informés du viol de l’élève LAWSON Laté Samuella âgée de treize (13) ans, en classe de 6è E au CEG ZEBEVI.

 

En effet, ” par courrier en date du 07 juin 2023, le chef de l’IESG-ANEHO m’a rendu compte d’un acte de viol dont l’auteur est l’élève FONGO Christian age de 14 ans, en classe de 6 E N’mle: 15731, sur mademoiselle LAWSON Late Samuella, âgée de 13 ans, N°mle :15743 de la même classe “, renseigne la patronne de l’éducation de la région maritime.

Selon la destinatrice, la victime a été rapidement auscultée et prise en charge dans un centre de santé pour des soins appropriés après que les parents aient été informés. Cependant, pris honte ou de remords, l’auteur du viol se fait rare de l’établissement.

Comme approche de solution, Mme Gbegbe propose que l’élève fautif soit traduit en conseil de discipline pour cet acte répréhensible qu’il a commis et qu’une plainte soit portée contre lui.

Faut-il le noter, chaque année au Togo, une panoplie de jeunes filles en état de grossesse abandonnent les classes. Les chiffres officiels font état de cinq mille cas de grossesses enregistrés durant l’année scolaire 2021-2022 au Togo.

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