Le développement des transports et l’amélioration des performances logistiques sont des enjeux déterminants pour les pays qui souhaitent devenir plus compétitifs sur la scène géo-économique internationale à l’ère de la mondialisation. En matière d’infrastructures de transports, le Togo connaît un déficit énorme. C’est donc conscient de tout cela que le pays semble vouloir renforcer considérablement son réseau routier.
Après tout, « La route du développement passe passe par le développement de la route ».
Au cours de ces dernières années, le Togo s’est lancé dans une politique de modernisation de ses infrastructures routières. En témoignent, la construction et la réhabilitation de plusieurs routes, efforts qui s’inscrivent dans la ligne droite de projets contenus dans la Feuille de route gouvernementale 2025.
Selon les données officielles du ministère togolais des transports routiers, aériens et ferroviaires, le pays dispose de 11.777 km de réseaux routiers dont environ 2.101 km de routes nationales revêtues et 1.294 km de routes nationales non revêtues. Les voiries urbaines revêtues sont estimées à 473 km et les pistes rurales à 6.802 km.
En vue de parvenir à l’inclusion sociale tant prônée, le gouvernement promeut l’extension du réseau routier rural à toutes les régions.
Certaines routes ont été construites, réhabilitées et d’autres sont en chantier. Pas plus tard qu’en janvier 2023, il a été ouvert les travaux d’aménagement et de réhabilitation de la route nationale RN14 : Sokodé-Tchamba-Kambolé-Fontière Bénin, dans la préfecture de Tchaoudjo à 340 km au nord de Lomé. Cette route est longue de 86 km et son coût global est estimé à 68,6 milliards de francs CFA.
On y retrouve également la route Lomé-Kpalimé (120 kilomètres pour 214 milliards de francs CFA) qui sera peut-être livrée d’ici juin 2023.
Pour ce qui est des travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aneho (30 kilomètres), l’état d’avancement à ce niveau est de 85%.
Dans le cadre du programme de désenclavement et des pistes rurales, 680 kilomètres de pistes rurales ont été aménagées à la fin de l’année 2022. Des chiffres antérieurs aussi avancent que de 2016 à 2018, 502,8 kilomètres de routes bitumées ont été réhabilitées et 193 kilomètres par ailleurs sont aménagées et bitumées.
Dans les perspectives, la feuille de route gouvernementale susmentionnée prévoit d’assurer l’aménagement d’au moins 4.000 kilomètres de pistes rurales.