Entamé depuis plusieurs mois, le processus d’élaboration du rapport national du Togo au titre du troisième cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) tend vers sa fin. Depuis le 20 septembre 2021, plusieurs acteurs du secteur des droits de l’homme sont en atelier afin de traiter les informations collectées tout au long de ce processus et procéder à la finalisation d’un document qui devra être soumis en octobre prochain au conseil des droits de l’homme pour examen avant d’être présenté en janvier 2022 à Genève en Suisse.
Cet exercice va permettre aux nations unies d’avoir une idée sur la situation des droits de l’homme et son évolution au Togo.
Initiative du ministère des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République avec le soutien de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), la mise en œuvre efficace et effective de ce rapport s’avère donc capitale pour le Togo.
Selon Akpaou Abdou Gafaou, directeur de la législation et de la protection des droits de l’homme au Togo, “ Ce rapport prend en compte tous les niveaux de droits notamment le droit civil, politique, économique et social et l’harmonisation de la législation“.
Pour sa part, Garboa Abdel-nasser, expert de l’OIF a souligné que c’est un exercice auquel doivent s’adonner tous les états membres des nations unies.
” C’est au tour du Togo de présenter son rapport au titre de ce 3eme cycle. Et l’OIF sa le devoir de l’accompagner afin que le document respecte toutes les mesures édictées par les nations unies pour une mise en pratique totale de tous les mécanismes liés aux droits de l’homme au Togo“, a-t-il martelé.
Pour rappel, le Togo est un membre actif du conseil des droits de l’homme.