Depuis le 09 décembre dernier, Ferdinand Ayité, directeur de publication du journal l’alternative et Joël Egah, directeur de publication du journal ” fraternité” sont en détention provisoire dans le cadre d’une procédure judiciaire.
Face à cette énième situation de droit face à laquelle les journalistes togolais sont confrontés ces derniers mois, plusieurs formations, organisations et syndicats de journalistes se sont indignés et appellent le gouvernement à faire diligence.
Ce 11 décembre 2021, c’est au tour de l’Union Internationale de la Presse Francophone du Togo (UPF-TOGO) de manifester à travers un communiqué son désarrois et inviter les autorités compétentes à libérer leurs confrères.
Selon Loic Lawson, président de l’UPF-Section Togo, cette arrestation est regrettable et constitue un véritable recul en matière de liberté d’expression au Togo.
En attendant une issue favorable au terme de cette affaire, l’UPF-Togo réitère son engagement et attachement au libre métier de journaliste surtout en cette période de crise sanitaire.
Les deux confrères ont été arrêtés pour propos déshonorants vis à-vis de deux ministres de la république togolaise.